Pour une personne derrière laquelle on vient de lancer toute une troupe de forces de l’ordre, Aicha Kamoise paraît curieusement très rassérénée. Peut-être parce qu’elle n’a rien à se reprocher ou qu’elle a la police et la gendarmerie dans sa poche.

On a lu il y a quelques heures un message des autorités policières du pays dans lequel il est écrit : « Il y a lieu de rechercher activement dans l’ensemble de vos circonscriptions respectives la nommée Wete Aicha sans autres précisions ».

Aicha Kamoise devrait normalement paniquer à la lecture de ce texte. Mais non, elle est tranquille dans sa réponse que vous découvrirez.


Le message disait aussi que « l’intéressée est susceptible d’être poursuivie pour diffamation et excitation à la haine au préjudice de madame Ndjatcho Tchatat Flavienne. En cas de découverte, l’interpeller et la conduire sous bonne escorte à Ndogbong ».

Beaucoup de ses fanatiques se sont beaucoup inquiétés pour elle ces dernières heures. Ils étaient déjà en train de l’imaginer en prison avec toute la raillerie que cela pourrait engendrer.

Jusqu’à ce que Aicha Kamoise elle-même sorte de sa "cachette" et allume la caméra de son téléphone portable, comme elle en a l’habitude de le faire.

Sur le réseau social Facebook qu’elle utilise régulièrement pour ses "soko", Aicha Kamoise a déposé : « Sortez oh Flavienne a porté plainte contre moi ».



Dans la vidéo, l’entrepreneure et actrice dévoile que les forces de l’ordre seraient incapables de l’arrêter parce qu’elle est très appréciée par celles-là. Elle confie que lorsqu’on la rencontre en chemin, ces forces de l’ordre la taquinent pour ce qu’elle est, une grande parleuse et divulgatrice de dossiers croustillants sur les stars camerounaises.

Aicha Kamoise le dit d’une certaine façon très comique, ses policiers et gendarmes se gèrent donc chez elle, ils lui demandent si elle n’a pas des révélations chaudes à faire pour bien remplir leur journée. Aicha Kamoise n’a pas gagné son surnom de Radio Itounou pour rien.