Richard Bona a fait des sorties on ne peut plus claires ces derniers jours sur sa page Facebook. L’artiste n’hésite pas à parler des cachets qu’il peut recevoir pour prester et les limites qu’il ne peut pas se permettre de franchir.

Le célèbre Richard Bona a d’abord écrit : « Vous me taguez (un Ghanéen) pendant 5 jours sur des dizaines de posts à propos d’un concert "Nkamtel wuna sé". Hier je décide de vous répondre en disant : Si un artiste signe et tombe d’accord sur un engagement, il est tenu de le respecter. "You sign, you do the job" ».

Richard Bona continue avec ces phrases : « Même si demain on venait à te dire que oh ! Bolingo a touché plus. Je répondais à ces multiples tags qui trouvaient que tel ou tel n’était pas bien payé. Tant pis pour ceux qui s’énervent. N’attrapez pas un ulcère hein. Massah, quelqu’un signe sa chose et c’est sur vous que ça serre ».

Dans une autre publication relayée par Rémy Ngono, Richard Bona écrit : « Putain mais dégagez de mon mur. Un homme majeur (ayant atteint l’âge adulte) qui a toutes ses dents en toute conscience accepte et signe un deal de 2 millions de francs CFA pour chanter.

Vous me demandez si c’est normal ? Eh, on lui a mis 1 couteau sous la gorge pour signer ce deal ? Non. You sign a deal you do the job. Et en quoi est-ce que cela me regarde ? Mais comme on a fabriqué 30 millions de juges et dictateurs à Absolom. Eh faites-vous soigner hein.

J’ai joué au Yafé en 2008 pour 35 000 euros (plus de 22 millions de francs CFA) net pour moi plus tous frais payés (voyages, hôtel). Le groupe nigérian P-Square qui avait le vent en poupe avait été payé 100 000 dollars. Good for them.

Vous m’avez un jour entendu pleurer le blues ? No jamais. J’ai pris note. Avec grand sourire. 3 mois après, j’allais en Afrique du Sud. J’ai doublé mon cachet. Arrêtez vos pleurs. You sign a deal you do the job. No crying babies here ».