Culture of Friday, 5 August 2016

Source: cameroon-info.net

Sa maman ne l’a jamais élevé - Manager d’Achalle

Robinson Piffo, Manager d'Achalle Robinson Piffo, Manager d'Achalle

Robinson Piffo, Manager d'Achalle Capture d'écran
Survenue il y a plus d’une semaine à l’hôpital de district de Limbé (Sud-Ouest), la mort d’Achalle, vainqueur de la première édition de la compétition «Star2Demain» a soulevé une vague d’émotions sur les réseaux sociaux. Notamment après une vidéo de sa mère qui expliquait «les raisons de son décès».

En réaction, le manager de l’artiste, Robinson Piffo, vient de faire une sortie sur les réseaux sociaux et s’en prend directement à la mère du musicien. Pour Robinson, «il est important de dire un certain nombre de vérités, cette femme qui remue le couteau dans la plaie n’a pas de cœur. Comment expliquez-vous qu’une femme qui soit endeuillée prend son courage, se met devant les cameras et salisse le cadavre de son fils ? Madame, vous n’avez pas connu Achalle, vous ne savez pas de quoi il est mort, vous ne savez pas où il vivait. Pourquoi vous ne dites pas ce que vous avez fait pour sauver votre fils de cette situation ?».

«Du pur mensonge»

Robinson Piffo poursuit: «Vous ne dites rien parce qu’il n’a pas grandi avec vous, vous ne le connaissez pas ! Je demande à tous les internautes de ne pas faire attention à ce qu’elle raconte. Car c’est du pur mensonge… Achalle est mort suite à un cancer de foie qu’il traînait depuis longtemps. Il a fouillé les hôpitaux au Cameroun sans solution. Il était fatigué, jusqu’à la dernière minute son corps ne supportait plus les médicaments. Certes il avait ses orientations sexuelles, mais c’était sa vie privée !».



Dans sa sortie le lendemain de la mort de son fils, la maman d’Achalle indiquait que son fils était est «une victime d’un abus sexuel qu’il a subi lorsqu’il n’était qu’un gamin. Je m’adresse ainsi à vous qui avez gâché sa vie, vous avez abusé de lui et vous avez ruiné son existence. C’est pourquoi il a tant souffert, souffert, souffert … jusqu’à sa mort que voici».