Culture of Wednesday, 4 May 2016

Source: culturebene.com

Sad’ As dévoile 'Falakan’ son nouveau single

Sad’As,artiste musicien camerounais Sad’As,artiste musicien camerounais

Sad’As est un artiste musicien camerounais pétri de talent, qui se balade sur des aires de Hip hop.

2ème d’une famille de 7 enfants, très tot, il a été piqué par le moustique musique. Il vient de mettre sur le marché un single intitulé, ‘’Falakan’’.

Il accorde une interview à culturebene, ou il nous dévoile ses débuts et nous parle de ce single qui s’arrache déjà.

Sad’As, tu viens de mettre sur le marché le single ‘’Falakan’’.
Tout d’abord, explique-nous comment l’aventure a débuté. ?

Et c’est en 1999 que je m’interresse à la musique, mais c’est seulemnt en 2004 que je monte un groupe qui aura pour nom ; ’’Mvog Beti City’’.

De là, on a commencé à faire des choses intéressantes.

On constate tout de même que vous êtes seule à présent. Qu’est ce qui a donc amené Sad’AS à se lancer dans une carrière solo.

Je me rappelle que notre groupe avait été invité à prester dans le lycée de la place en 2004, mais mes compagnons ont brillé par leurs abscences, alors j’ai assuré tout seul.

Après cela, je me suis dis, mais pourquoi pas évoluer en solo.

Donc c’est de là que tout est parti. C’est ainsi qu’en 2005, je représente mon établissement lors d’un concert à la mairie de Yaoundé VIème.

Comment es-tu accueilli dans le monde artistique si difficile à conquérir ?

En 2007, je commence à cotoyer le studio Mbitakola, et c’est ainsi que lorsque la maison organisait des spectacles, j’y étais introduit pour prester.

C’est comme cela que j’ai pu véritablement affiner ma plume.

De 1999 à 2016, ça fait 17 ans que tu es dans l’environnement musical, c’est énorme.

Alors Sad’As combien de titre à son Actif ?

Je dirais trois. Tout d’abord, il ya le titre ‘’Audience du Kwat’’, sorti en 2013.

Puis CCA qui signifie ’’C’est ça l’Afrique’’sorti en 2014.

Enfin, ‘’Falakan’’ sorti en 2016. C’est sur ce dernier projet que mon professionnalisme je pense s’est vraiment exprimé.

On se rend tout de même compte que vos chansons sont beaucoup plus en langue locale, pourquoi ce choix ?

Mon premier maxi single était essentiellement en Français, il a fallu qu’avec beaucoup de recul, je songe à me démarquer des sentiers battus.

Je voudrais ainsi valoriser notre culture et l’internationaliser par la même occasion.

Il faut dire que ta musique est singulière, Comment définis tu ton registre musical ?

Bon je fais un mélange de langue du Mboa en mettant en avant la culture Africaine mais la musique elle est urbaine.

C’est un mixage Afro pop, c’est de l’Akafro Music.

Le titre‘’Falakan’’ peut tu nous en dire plus?

C’est un concept qui vient revoir la norme.

C’est un titre qui me vient comme ça, pour mettre en avant les efforts fournis par chacun de nous, lesquelles ne sont toujours pas apprecier à leurs justes valeurs.

Les gens ont toujours comme l’impression que nous sortons de nulle part.

Il est question de quelqu’un qui a travaillé dur pour s’ensortir, mais les autres se demandent ou est-ce qu’il a pris l’argent prétextant que c’est de la sorcellerie.

Donc, moi je dis, il faut continuer dans cet éffort là. Big up à mes potes de ‘’25 records’’.

Qu’espères-tu des personnes qui vont écouter cette chanson.

Je voudrais que les gens sachent que notre culture est très importante, notre culture est belle.

Au lieu d’importer les cultures des autres, il faut qu’on vulgarise la nôtre et qu’on l’apprécie à sa juste valeur.

Le Cameroun avec ses plus de 255 langues, est un creuset ou tout le monde peut puiser.

Alors, beaucoup de fans qui apprécient ta musique se demandent en quelle langue tu chantes.

Dans mes textes, je m’exprime en ‘’Nkuet’’ qui est une langue du village Fodjomonkuet dans la ville de Bafang, à l’Ouest Cameroun.

Avec elle, je peux exprimer tout ce que je veux, sans risque de me tromper.

Merci d’avoir accordé cette interview. Nous vous souhaitons bonne chance pour la poursuite de votre carrière.