Culture of Wednesday, 18 October 2023

Source: www.camerounweb.com

Se sachant trompée, elle accepte de partager son mari avec la maîtresse à une seule condition

Une relation à trois Une relation à trois

Il faut savoir les batailles sur lesquelles s’aligner. Au lieu de se tirailler pour l’homme, elle choisit le bonheur de leurs enfants. La femme dont les propos suivent sait que son mari ne l’aime plus et qu’une autre personne a conquis son cœur. Mais elle est convaincue que cette maîtresse peut convaincre son homme à s’occuper des enfants, une tâche que le monsieur n’assure plus.

« Je veux écrire à la maîtresse de mon mari qui me fait vivre des misères. Alice, tu es la maîtresse de mon mari, je n'y peux rien, c'est la vie qu'il a choisie. Mais voilà rien ne va dans la maison, les enfants n'arrivent plus à manger, pendant la rentrée scolaire leur père n'a inscrit personne à l'école, pourtant il en a les moyens.

Je t'en supplie, donne-lui des bons conseils car il t'écoute. J'ai déjà compris qu'il ne veut plus de moi et je l'ai accepté mais toi tu es une mère comme moi, tu trouves normal qu'il affame ses propres enfants ? Voici des mois qu'il est parti pour vivre avec toi, il n'a plus rien donné aux enfants, je me débrouille pour qu'il mangent une fois par jour mais avec 5 enfants c'est compliqué.

Je sais que vous préparez votre mariage, pourtant nous avons un acte ensemble il est monogame, je ne vais rien empêcher et toute la belle-famille te soutient, tu es professeur à l'université, collègue de mon mari et moi je suis coiffeuse. Je sais que tu vas te reconnaître, je ne sais pas ce qu'il te dit mais il ne m'aide plus en rien.

S’il te plaît, aide-moi à le convaincre d'envoyer les enfants à l'école. C'est de leur avenir qu'il s'agit. J’implore ton cœur de mère, peu importe les problèmes qu'on a eu par le passé, je te demande de me pardonner.

C'est toi qu'il a choisie et je l'ai accepté. La dernière est tombée malade, toutes mes économies de la rentrée que j'avais mis de côté est finie, mais elle est en santé.

Il n'a pas payé le loyer et on a été obligé de déménager pour une maison plus petite et l'ancienne école est trop loin, là-bas, ils auraient pu commencer à étudier gratuitement mais dans un nouveau lycée, il faut payer sa place et je n'en ai vraiment pas les moyens. J’ai hésité avant de t'écrire mais en voyant les larmes de mes enfants, j'espère vraiment que tu feras parler ton cœur de mère pour m'aider à scolariser les enfants.

Je te promets de te laisser être heureuse avec lui et je prie que Dieu vous rende prospère mais s’il te plaît aide-moi à faire de mes enfants des hommes de demain, je sais que leur père ne reviendra plus ».