Francis Bebey, né le 15 juillet 1929 à Douala et mort le 28 mai 2001 à Paris, est un artiste camerounais, musicien et écrivain.
Francis Bebey fut tout d’abord journaliste de radio en Afrique et en France (à Radio-France Internationale), puis rattaché à l’UNESCO comme directeur du Programme de la Musique pour l’ensemble des États membres de l’organisation.
Il écrit de nombreux ouvrages, dont le roman Le Fils d’Agatha Moundio qui lui valut le Grand prix littéraire d’Afrique noire en 1968.
En 1972, sort son premier album, Idiba. En 1974, il décide de se consacrer uniquement à la musique. Il se fait d’abord connaître avec des chansons humoristiques telles que Agatha, La condition masculine, Divorce pygmée, Cousin Assini, Si les Gaulois avaient su…, et obtient le Prix de la chanson française décerné par la Sacem en 1977.
Puis il chantera des compositions plus « sérieuses » et poétiques, en s’accompagnant souvent d’instruments traditionnels (arc à bouche, harpe traditionnelle, sanza, flûte pygmée, guitare, percussions… ) de son pays d’origine.
Il se produit dans plus de 75 pays du monde, et dans des salles prestigieuses telles que la Maison de Radio-France à Paris, le Carnegie Hall à New York, la Radio Deutschland à Berlin, le Musée Munch à Oslo ou le Masonic Auditorium à San Francisco.
Il composera également la musique du long métrage Yaaba du réalisateur burkinabé Idrissa Ouedraogo, qui fut primé au Festival de Cannes en 19891.
Le 28 mai 2001, il décède à Paris d’une attaque cardiaque.