Une centaine de candidats au concours, version francophone, viennent de passer des auditions à Douala.

Elèves, étudiants, chanteurs en herbe ou amateurs. Ils étaient une bonne centaine à tenter l'aventure vendredi et samedi derniers à Douala. L'aventure, c'est le concours The Voice Afrique francophone, pour lequel des auditions étaient organisées dans un club d'entreprise à Bonanjo. Malgré le tract bien perceptible sur les visages de nombre de ces jeunes, ils y sont quand même allés, certains se donnant du courage, avant le moment crucial, en interprétant quelques airs connus. A ce stade, ils avaient déjà passé une première « étape » : l'identification dans un formulaire où il était question d'indiquer, outre ses noms, âge et adresse, les motivations, etc.

Les motivations ? On les devine un peu : ces jeunes veulent accomplir un rêve, avoir la chance d'embrasser le métier et avoir peut-être la carrière d'artistes qu'ils idolâtrent aujourd'hui. Avant d'y arriver éventuellement, certains auront au moins appris des choses relatives à la technique de chant. Comme la notion d'échauffements de la voix. Quelques membres du jury l'ont relevé après des passages de candidats devant le jury, composé pour la circonstance du bassiste Arthur Manga et d'Obam Zoe Obianga, co-directeur musical de The Voice Afrique francophone. Après la performance vocale (exécution d'une chanson de son choix en a capella), effectuée à huis clos (rien que le candidat et le jury), le postulant, s'il est retenu pour la suite, passait une interview, où il s'exprimait davantage sur ses motivations, ses passions, etc.

Ce concours de chanson doit permettre de détecter des talents dans 17 pays d'Afrique centrale et de l'Ouest. Les 17 épisodes du concours seront diffusés pendant 17 semaines sur la chaîne de télé Vox Africa. Le vainqueur final aura un album produit par la maison de disques Universal. Les castings se poursuivent dans les autres pays concernés par la compétition.