Culture of Saturday, 2 September 2017

Source: culturebene.com

Traitée de tous les noms, Nathalie Koah sort (enfin) de son silence

Je ne suis pas une célébrité - Nathalie Koah Je ne suis pas une célébrité - Nathalie Koah

C’est un nom qui pourrait susciter moult interrogations et émotions en même temps, mais Nathalie Koah, loin de ce qu’ont pu penser certains, a repris une vie normale et désormais se lance sur de nouveaux chantiers.

Nathalie Koah bonsoir.

Bonsoir Monsieur.

Vous êtes désormais une people malgré vous et il n’est pas évident de mettre la main sur vous

Vous savez, le plaisir est plutôt mien, soyez-en rassurés.

Et si on commençait par une présentation succincte de votre personne ?

Alors… Je suis Nathalie Koah, jeune camerounaise de 27 ans –bientôt 28-, j’exerce dans le domaine aérien, pour dire que je suis agent des opérations à Camair-Co, euh… Je vais peut-être m’arrêter là, voilà.

On soulignait tantôt que vous êtes aujourd’hui une célébrité ; alors comment est-ce que vous gérez cela au quotidien ? Est-ce très stressant ?

Je vais peut-être vous surprendre, mais je ne me définis pas comme étant une personne célèbre ; je ne me reconnais même pas en tant que telle. La preuve, il m’arrive souvent de faire de petites crises sur mon Instagram, puis je me rends compte que : Ouf ! Je suis suivie par 5000 personnes, qu’est-ce qui m’arrive ! Bah je me ravise direct car ça fait réagir des gens. Bref, je ne suis pas une « célébrité », j’ai été malheureusement jetée au-devant de la scène – en tout cas je ne vous apprends rien-, quelque part il est aussi vrai que j’y ai un peu participé, mais je gère ma situation ou mon quotidien le plus naturellement possible, je vaque à mes occupations, il n’y a pas grand-chose qui ait changé dans ma vie de tous les jours si ce n’est mes fréquentations.

Et comment se décrier une journée à la Nathalie Koah ?

Bah, je me lève à six heures et demie, à sept heures et demie je dois déjà être au boulot. Je suis de retour vers midi ou treize heures pour recharger les batteries, puis je repars et à dix-sept heures j’ai terminé ma journée et je peux enfin me consacrer à mes projets personnels.

Vous évoquiez plus haut les coups durs que vous avez essuyé, mais on vous voit souvent dans des clubs, certainement pour vous éclater ; sinon, 2015 serait-elle une année pleines de perspectives ? Vous aimeriez que l’on vous souhaite quoi ?

(Rires) Je vais revenir sur deux trois aspects de votre question car je vous vois venir… Je ne sors pas régulièrement ; c’est vrai que j’ai décidé de faire un peu la fête en décembre dernier car j’avais vraiment besoin d’évacuer. J’ai vécu une période assez délicate et difficile. C’est vrai que je ne voulais pas revenir sur certaines choses, mais bon on va essayer de brosser ça. Tout le monde sait ce que j’ai dû endurer, et franchement vous n’avez pas idée, c’était extrêmement dur et compliqué à la fois, alors me retrouver au milieu de gens et m’éclater un peu était pour moi une nécessité.

Mais vous sortez…

Oui, je sors mais beaucoup plus dans un cadre social, je sors pour ne plus avoir peur du regard d’autrui. Alors, vous me demandiez ce qu’il fallait me souhaiter pour 2015 ; bah je dirais : que tous les petits projets que j’entreprends ça et là puissent mordre et prospérer, et que je sois toujours en santé.

Vous avez fait mention de Instagram et ces derniers temps vous êtes très réseaux sociaux ; qu’est-ce qui vous a motivé cette ouverture au monde après tout ce que vous avez vécu ?

Rien, personne ; pour dire vrai, ce n’était pas calculé. C’est arrivé comme ça cet été et je me suis lancée sur Instagram car quand je faisais le tour de certains sites, je ne me reconnaissais pas dans les commentaires. Vous savez, si on veut juger une personne, autant le faire sur des bases vraies. Alors je m’y suis mise, je poste mes photos, je fais des commentaires, quitte à ce qu’on sache qui je suis réellement, au lieu de l’apprendre des sources pas toujours très fiables. Honnêtement, il y a aussi que je me suis sentie seule après tous les coups durs, alors j’ai ressenti cette envie d’aller vers des gens pour m’expliquer.

C’est vrai que je n’y mets pas tout, mais c’est vraiment mon quotidien, et certains me reprochent déjà de poster trop de photos (rires). Bref, des gens me disent : « Ah Nathalie on pensait que tu étais ci ou ça, mais là on constate que ce n’est pas tout à fait ça ». C’est cool, je me socialise encore plus et je reprends goût à la vie. Depuis le début de cette année, j’ai également ouvert un compte Facebook officiel, c’est vrai que je voulais le faire bien avant, mais des gens avaient eu l’idée de créer des comptes fictifs en mon nom, alors j’ai pris mon temps afin de mettre en place quelque chose de professionnel.

En termes de résolutions, on voit que vous avez également fait un pas, côté Projets, avec le lancement imminent de votre agence d’hôtesses ; que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?

La vérité est que c’est un projet pensé par ma collaboratrice qui m’a juste sollicité ; je ne saurai m’étendre plus sur le sujet car comme vous le dites-nous n’en sommes qu’au lancement. Soyez rassurés, vous en saurez plus le moment venu, ça j’y tiens personnellement.

Dites-nous quelque chose Nathalie, les exclusivités on les gère sur place.

(Rires) ok ; bon, Face Of Cameroon est une agence d’Hôtesses et d’Hôtes d’accueil pour différents évènements : Banquets, congrès, mariages, bref tout ce qui est évènement. C’est vrai que nous avons une touche VIP et chic parce que beaucoup ne valorisent pas cet aspect « Accueil » ou « Protocole ».

D’après les derniers sondages, votre capital sympathie serait en hausse ; alors, on aimerait savoir, est-ce que vous êtes toujours un cœur à prendre ?

Non, je ne suis plus un cœur à prendre (elle nous montre son alliance).

Dites-nous tout, c’est depuis combien de temps ?

Wouaoh ! Vos questions… Bon, pour dire vrai ça va faire un peu plus d’un an qu’on se fréquente et c’est « cette » période rude qui a été décisive pour nous car au lieu de fuir, il m’a énormément soutenu alors que j’avais perdu confiance en moi. Vous savez, un homme avec qui vous vivez, et qui traverse ce genre de situation avec vous jusqu’au bout et qui par la suite vous fait sa demande, franchement c’est une merveille.

Une agence en gestation, une union officialisée, finalement 2015 s’annonce très belle pour vous ; y aurait-il un bébé en projet ?

(Rires) En tout cas lui, il est prêt, mais vous savez, après tout ce tapage médiatique autour de moi, il faut bien prendre un peu de recul. En même temps je ne suis pas encore stable, j’ai encore mes procès, pas mal de projets déjà amorcés, et dans ces conditions c’est un petit peu compliqué de penser « enfant ». Mais j’en veux vraiment, et si d’ici la mi de l’année, si tout se passe comme nous le souhaitons, alors pourquoi pas…

Nathalie Koah écoute quoi comme musique camerounaise ?

J’adore Elle n’a pas vu -j’espère ne pas me tromper sur le titre-, de Charlotte Dipanda, j’écoute aussi Mani Bella, mais aussi les X-Maleya, j’aime beaucoup.

Petite, vous rêviez faire quoi comme métier ?

Alors là, je puis vous l’assurer, j’ai toujours rêvé d’une seule chose : Être hôtesse de l’air. Maintenant, est-ce que ça cadre avec la gestion d’un foyer etc ? Voilà où le bas blesse. C’est un petit peu contraignant, surtout quand on veut lancer des projets personnels.

Merci Nathalie Koah, et Bonne Année.

Je vous en prie, tout le plaisir était pour moi, et Meilleure à vous surtout.