L’industrie culturelle camerounaise est minée. Beaucoup de choses ne vont pas et les talents ont du mal à éclore ou à résister au temps.

Ils sont nombreux ces jeunes hommes et femmes qui ne rêvaient que depuis tout petit de devenir artiste et être mondialement connu. Mais combien d’entre eux arrivent-ils réellement ? C’est là la question.

Le lanceur d’alerte N’zui Manto a publié tel que reçu le témoignage d’une victime du showbiz à qui on a demandé de faire des choses louches avant de prétendre à une place parmi les plus en vue du pays.

On peut lire sur la page de Manto : « Pour sa carrière, un jeune artiste dit que les gens du show-business lui demandent le derrière pour être propulsé ».

Le jeune raconte ce qui suit : « Moi c’est Belmond Artist, musicien au nom de Shatik Premier 237. Depuis un moment, je reçois les messages de plusieurs grands frères dont je ne vais pas donner la liste mais je crois que les artistes comme Happy d'Efoulan et d’autres ont raison.

Je suis juste au début de ma carrière mais ils me mettent la pression de me casser le derrière pour briller. Or, je n’ai encore rien prouvé aux yeux du monde.

Voilà à quoi ressemble ma situation. À cause de ça, je suis obligé de rester chez moi. Merci de partager s’il vous plaît. Ça ne va pas ».