La coach blonde s’adresse à Muriel Blanche qui a été prise pour cible il n’y a pas longtemps sur les réseaux sociaux. La bloggeuse profite de la situation pour lui donner deux ou trois conseils sur comment savoir gérer sa vie réelle et ses sorties sur les réseaux sociaux.

Toute une histoire ! Le vrai problème avec vous, stars des réseaux sociaux ? Vous voulez la lumière, mais jamais l’ombre qui l’accompagne. S’exposer au public, c’est accepter un pacte double tranchant : éloges et crachats, vérités et mensonges, roses et épines. C’est un banquet où l’admiration se mêle aux diffamations, où les couronnes se font parfois crucifixions.

Mais quand votre seul objectif est de susciter l’envie des âmes fragiles, vous oubliez que cette admiration peut aussi nourrir des démons en silence. Des monstres créés par le ressentiment et l’envie. Je crois que l’un d’eux s’est éveillé chez la Reine de Saba. Pourquoi ? Parce que si je n’étais pas abonné à ta page, jamais je n’aurais entendu parler d’elle. J’ouvre TikTok et là, le déluge.

Elle affirme : « Muriel n’aime pas son beau-fils. Elle ne montre que ses filles ». Une accusation si lourde et gratuite qu’elle en devient malsaine. Muriel a toujours posté ses deux filles. Peu importe que je comprenne ou non l’intérêt, elle le fait. Quant au petit dernier, elle ne le montre pas. Peut-être que son mari préfère ainsi et c’est une décision sage.

D’ailleurs, Muriel n’est que la belle-mère de cet enfant. Et nous, les femmes, savons à quel point ce rôle est précaire. La mère biologique pourrait surgir à tout moment et l’accuser de vouloir prendre sa place. Peu importe l’attitude qu’elle adopte avec cet enfant, cela finira toujours par se retourner contre elle.

Enfants de la quiétude inquiète, cessons de dissimuler notre aigreur sous des philosophies déformées. Soyons honnêtes : l’objectif de cette vidéo était clair, amener les gens à détester Muriel. Et pourtant, Muriel n’a pas vraiment besoin d’aide pour s’attirer l’antipathie, elle s’en charge très bien toute seule.

Reine de Salomon, si vous prétendez faire du blogging, alors soyez cohérente. Ne vous laissez pas happer par votre propre subjectivité. Présentez des faits, ne vous embourbez pas dans des suppositions capables de détruire une vie. Imaginez que l’on vienne vous accuser de ne pas aimer l’enfant de votre mari. Comment réagiriez-vous ?

Muriel a raison de perdre son calme. Derrière ces accusations, il y a des êtres humains, des familles. Si la mère de cet enfant décide de se lancer dans des pratiques malsaines pour protéger sa place, que direz-vous ? Critiquez ses chaussures, ses coiffures, son élocution, son piètre jeu d’actrice même. Mais ne franchissez pas le Rubicon du politiquement correct. Critiquez ce qui est visible, ce qui est palpable. Mais ne devinez pas. Vous n’êtes pas prophète.

Muriel, je t’ai souvent dit ici qu’il faut savoir ce qu’on montre sur les réseaux. Tu as pris ça pour de la jalousie. Et aujourd’hui, tu te brûles les ailes. Mais tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même. Apprenez à être importants sans avoir besoin de l’approbation des inconnus. Pourquoi restes-tu accrochée à TikTok comme une prisonnière, jusqu’à te perdre dans le direct d’une personne qui n’évolue pas dans la même sphère que toi ?

L’argent ne fait pas tout. Les vrais riches, eux, sont occupés à bâtir des empires ou à rêver plus grand. Et surtout, ils savent que lorsqu’on atteint le sommet, quelqu’un essaiera toujours de vous faire mordre la poussière. Alors ils s’y préparent. Mais le plus important, Muriel, c’est de bâtir ta confiance en toi. Une construction qui va bien au-delà des filtres et des monogrammes de luxe collés au corps. C’est savoir détourner le regard, prendre de la hauteur, comprendre sa position et s’y maintenir. Si tu veux être grande, agis en tant que telle. Sinon, tes faiblesses deviendront toujours des armes pour te détruire. Un jour, tu craqueras. C’est ainsi qu’ils ont brisé Michael Jackson.