Culture of Tuesday, 10 May 2022

Source: www.camerounweb.com

Une Camerounaise raconte sa vie d'influenceuse excitante et les sommes d'argent obtenues

Si cela ce n’est pas un métier, qu’est-ce que c’est ? Si cela ce n’est pas un métier, qu’est-ce que c’est ?


• Des influenceuses sont impliquées dans le Dubaï Porta Potty

• A tel point que le débat sur leur exemplarité a ressurgi

• Carlia Fassi est une influenceuse, c’est un métier pour elle

Carlia Fassi est née le 19 août 1996. C’est une influenceuse camerounaise qui compte plusieurs dizaines de milliers d’abonnés cumulés sur ses comptes sociaux officiels. Elle est également Community manager et modèle photo. En ce moment où le feuilleton de Dubaï Porta Potty secoue la toile, avec des influenceuses camerounaises qui sont exploitées de façon minable contre de l’argent, Carlia Fassi n’a pas honte de son métier d’influenceuse. Elle raconte ses exploits.

Entre 2018 et 2022, j’ai gagné une quinzaine de millions de francs CFA grâce à mes activités d’influenceuse et créatrice de contenu. Et je connais personnellement d’autres influenceurs au Cameroun qui en gagnent plus.

10 000 est le nombre d’abonnés que j’ai fait gagner à une page Instagram de boutique de vêtements en ligne sans sponsoring. 200 est le nombre de clients que j’ai fait gagner à une petite onglerie de la capitale juste grâce à mes posts sur les réseaux sociaux.

30 000 est le nombre de personnes réelles qui ont su grâce à une publication que j’ai faite qu’un nouveau service de transport était arrivé au Cameroun. 146 est le nombre de personnes qui grâce à une vidéo que j’ai postée sont allées faire leurs achats dans un grand magasin de la ville, et qui ont tout naturellement passé le message à leur réseau.

567 est le nombre de savons que grâce à moi a vendu une fabricante de savon artisanal. Les gens mentent, pas les chiffres. Je suis bel et bien une influenceuse parmi tant d’autres, et nous gagnons de l’argent grâce au contenu que nous diffusons sur nos réseaux dans le but de mettre en avant des marques, des produits et services ou même des modes de vie.

J’arrive à manger à ma faim et à m’offrir ce dont j’ai besoin grâce à mes comptes sur les réseaux sociaux. Si cela ce n’est pas un métier, qu’est-ce que c’est ? Bref nous en parlerons demain sur Dash Media.


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En 2019, dans un entretien avec un média de la place, Carlia Fassi s’est confiée sur des sujets relatifs à ses études, sa carrière professionnelle, ses différentes passions, etc.

Je suis titulaire d’un baccalauréat D que j’ai obtenu dans un collège privé de la ville. J’ai par la suite étudié dans une école supérieure de sciences de gestion où j’ai obtenu une Licence en banque et finances. Après quoi j’ai entamé des études en Marketing & Communication digitale. Je passe alors en MBA 2ème niveau.

A 18 ans, alors que j’étais en deuxième année d’université, j’ai été élue – de manière complètement hasardeuse – Miss de mon université. Cette distinction m’a mise sous les feux des projecteurs et m’a ouverte les portes d’un monde qui ne m’avait jusque-là jamais intéressée.

J’ai commencé à poser pour des marques de vêtements, des photographes de renom et autres. J’ai alors participé en tant que modèle photo à une grosse campagne publicitaire d’un magasin de vêtements dans les deux villes de Douala et Yaoundé. Par la suite, j’ai décroché de petits contrats avec des structures spécialisées dans le mannequinat, la photographie et le modelling. Tout est parti de là.