Culture of Thursday, 7 April 2022

Source: www.camerounweb.com

Une femme qui réussit est traitée de ces mots méchants selon Majoie Ayi

Vendeuse de piment, voleuse de mari Vendeuse de piment, voleuse de mari


• La réussite attire toujours des ennemis

• Majoie Ayi partage le même avis

• Elle connaît des insultes souvent utilisées par les aigris


L’artiste camerounaise Majoie Ayi évolue dans le genre bikutsi. Elle regrette que les Africains ne soient pas véritablement sincères et solidaires l’un envers l’autre. Aussi, Majoie déplore le fait que la réussite d’une personne fasse mal à son entourage, à tel point que les autres inventent des histoires pour la rabaisser. Ayi touche du doigt quelques comportements méchants qu’il faut abandonner afin de donner à l’Afrique une meilleure image.

Tout se passe sur la page Facebook de l’artiste musicienne. En début de semaine, elle a posté un message dans le genre : « En Afrique, quand tu réussis dans un domaine, tu feras face à différentes catégories de personnes : des aigris, des frustrés, des jaloux, des sorciers, des hypocrites, des profiteurs et très peu d'amis sincères.

Elle enchaîne en disant que « si par hasard tu es une femme, c'est plus les femmes comme toi qui vont te traiter de tous les noms d'oiseaux : vendeuse de piment, voleuse de mari, sorcière, aka promotion canapé, etc. ».

Mais personne n’est parfait. L’artiste n’a pas manqué de le souligner : « C'est vous les exemples alors ? Les vierges Marie de la Sainte Trinité. Apprenons à respecter, à encourager le travail et la réussite des autres. Bonne semaine mes matures ».

La publication a suscité des commentaires divers : « Ah oui, la brousse est là pour les aigris. Ce sont eux qui sont en danger. La mère avance à pas de géant ».

« Vérité. Surtout quand c'est une femme. Si tout est une histoire de piment, pourquoi les autres ne s’en sortent pas ? Ou alors leur piment ne chauffe pas ? ».

« Bien parlé ma mère, c'est ce que je vis depuis que j'ai eu ma promotion de superviseuse. Je vis la merde avec mes collègues surtout les femmes comme tu le dis. Elles m'ont déjà traitée de tous les noms, vraiment le monde professionnel c'est terrible.