Culture of Monday, 26 September 2022

Source: www.camerounweb.com

Usurpation d'identité : Carimo dans la grosse tourmente

Carimo est victime d'une usurpation d'identité Carimo est victime d'une usurpation d'identité

L'usurpation d'identité est devenue monnaie courante au Cameroun. Stars, influenceurs et même ministres ne sont pas épargnés par le phénomène.

L'influenceuse Carimo a annoncé ce lundi 26 septembre avoir été victime d'usurpation d'identité. En effet, la promotrice des produits cosmétiques Carimo a lancé la grande alerte ce lundi.

« Attention Attention Attention ! Aidez moi à signaler ce faux compte qui utilise mon nom et mes images pour arnaquer. Je rappelle encore que nous ne faisons pas de transactions à partir des réseaux sociaux ! Soyez vigilants les Leaders svp », a lancé Carimo.

« Notre seul compte Carimo Cosmetiques a 130k abonnés. Mon Seul et unique Compte Facebook Carimo Empire est certifié (le badge bleu) », rappelle-t-elle avant d'appeler à la vigilance.

« Ne vous faites plus avoir par les usurpateurs d'identité svp. Merci. Pour éviter de vous faire arnaquer, veuillez acheter vos produits dans nos différents points de ventes ou chez nos représentants agréés et enfin dans les supermarchés Santa Lucia et Dovv », a-t-elle précisé.

Il y a quelques mois, c'était Samuel Eto'o la grande victime d'usurpation d'identité. Il a tenu également à appeler l'opinion publique et les Camerounais à plus de vigilance tout en précisant ses comptes officiels sur les réseaux sociaux.

Etoudi : 'Chantal Biya' et 'Mvondo Ayolo' aux arrêts

De faux agents de la présidence Camerounaise ont été interpellés. Ils se faisaient passer pour des émissaires de l’intendant des palais, Christophe Foé Ndi, du DCC Mvondo Ayolo et de la première dame.

Ces faux agents ont été interpellés par la gendarmerie nationale. Le dernier coup qui a conduit à leur arrestation est l'usurpation et l'escroquerie de plus de 130 millions de FCFA à un universitaire à Yaoundé.

« C’est l’histoire de Simon Pierre Nguimbock, un universitaire camerounais établi en Afrique de l’Ouest. Dans le cadre de ses activités de recherche de financements, il tombe courant 2020 sur un curieux interlocuteur, un certain Abdou Razack Jalil qui se fait passer pour le représentant d’un riche prince arabe prêt à mettre à disposition un important fonds destiné à financer divers projets de développement au Cameroun. Montant du financement : 1 milliard de dollars américains, soit environ 550 milliards Fcfa », écrit camer.be qui lance l'alerte.

« Les projets éligibles sont censés avoir été identifiés et maturés, et l’argent mis à disposition après retrait des commissions de l’ensemble des facilitateurs, soit 20% du montant global. Entre autres conditions incitatives posées par le « partenaire financier », le remboursement se ferait de manière progressive à un différé de 12 ans », poursuit le confrère.

Le média raconte que c'est à ce moment précis qu'un deuxième interlocuteur entre en jeu, en la personne de Yomi Aggé qui se présente comme naturopathe. Il s'est avéré que c’est d’ailleurs lui qui introduira Simon Pierre Nguimbock auprès d’un certain Bénédict Egoume, présenté pompeusement comme le chef du secrétariat particulier du directeur du cabinet civil (DCC) de la présidence de la République, Samuel Mvondo Ayolo.

« Le 14 décembre 2020, une réunion se tient entre les différentes parties prenantes. Y prennent part, outre Simon Pierre Nguimbock et deux de ses collaborateurs, Bénédict Egoume, Yomi Aggé et un certain diplomate dont l’identité reste inconnue. Une fois les contacts noués, une deuxième réunion est tenue le 05 janvier 2021 en présence d’ « interlocuteurs internationaux » venus pour la circonstance activer l’opération de mise à disposition des fonds. Les balises de l’opération sont donc posées, et promesse ferme est faite que les fonds arriveraient de façon imminente via l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen au nom de Simon Pierre Nguimbock, mais que le dédouanement, lui, se ferait par le sieur Egoume, mandaté par le Dcc et la première dame », raconte le média.

« Il devrait ensuite déposer cet argent en plus des fonds propres de l’équipe Nguimbock à la BEAC. Après un échange vidéo entre Simon Pierre Nguimbock, les émissaires du palais et le représentant du prince arabe, confirmation est donnée que l’argent est arrivé à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen le 07 janvier 2021 dans cinq caisses au profit de M. Nguimbock, et l’acheminement des colis vers la Beac assuré par sieur Egoume. Selon les déclarations de ce dernier, l’opération s’est faite sous la supervision de l’intendant des palais, Christophe Foé Ndi, avec le regard du DCC, Samuel Mvondo Ayolo, et la première dame Chantal Biya », poursuit notre confrère.

« Pour le retrait desdits colis à l’aéroport, il a été demandé préalablement à M. Nguimbock de verser successivement 55 millions Fcfa au titre des frais de douane et 75 millions Fcfa pour corrompre l’Agence nationale d’investigations financières (ANIF) afin qu’elle ferme les yeux sur cette transaction financière. Soit 130 millions Fcfa remis en espèces à Bénédict Egoume, en présence de deux témoins. A noter qu’avant le dépôt à la BEAC, Simon Pierre Nguimbock a été invité à aller inspecter les colis dans une résidence privée au quartier Fouda. Après quoi, il perdra les traces des colis qui, d’après M. Egoume, étaient désormais sous la responsabilité de l’intendant des palais. Entretemps, sous l’effet de la pression, un certain Abdouraman qui a également été présenté comme un cadre de la présidence de la République passera le numéro de téléphone de l’intendant des palais à Simon Pierre Nguimbock, qui est immédiatement entré en contact avec Christophe Foé Ndi. Il a rapporté à la gendarmerie que l’intéressé n’a pas apporté de démenti relativement à l’information selon laquelle c’est lui qui détenait les colis », précise camer.be.

« Il ignorait cependant que Christophe Foé Ndi dont le nom est utilisé pour une énième fois dans des affaires d’escroquerie en bande était directement allé porter plainte contre lui pour usurpation de son titre et de son identité. L’affaire a été confiée à la compagnie de gendarmerie de Yaoundé II, au quartier Damase, qui, après exploitation de sieur Nguimbock, a réalisé que luimême était victime d’un vaste réseau bien huilé de malfaiteurs. Les éléments du capitaine Pierre Ndounda, commandant de cette unité, ont mis la main il y a six jours sur le cerveau de l’affaire, Bénédict Egoume, et le nommé Abdouraman. Leur exploitation permettra à coup sûr d’interpeller d’autres complices. Il est à noter que les dollars américains enfouis dans des caisses et qui avaient fait l’objet d’une inspection par sieur Nguimbock était de faux. Le sieur Abdouraman a d’ailleurs été interpellé avec en sa possession 850 faux billets de 100 dollars chacun », a conclu notre confrère.