1- Les femmes qui refusent de faire la cuisine
Au Cameroun, on ne lap pas avec la niama. Jamais ! Mais alors, combien de gos savent encore cook aujourd’hui ? On ne parle pas de beignets crevettes, ni des frites de plantains accompagnés des morceaux de poulets braisés (ash ! le goût de ça eh. Oups ! Restons concentrés). On fait allusion aux ways comme le water fufu and eru, ou le bon vieux Mbongo tchobi fait à la pierre hein. Combien d’entre elles se salissent encore les mains pour laver le ndolè qui hisse le Mboa au hit parade des instances culinaires (ou ça se dit oo ? Oh !) en Afrique ? A toutes ces tantines qui toisent la loi, devenant allergiques à la cuisine, les jours de deuils ou de tout autre event… pour se pointer seulement lors du service, onong vous compter sur quoi ? Continuez à attendre les sponsors qui vont vous emmener dans les restaus. La beauté là va faner.
2- Les professionnels du djansang
La djansanisation (de sa racine le Djansang) veut la mort des tantines. Toutes les gos veulent devenir des whites. Oui toutes eh ! Today elles te disent qu’elles ne sont pas intéressées, mais dans deux mois, elles se transforment et elles se plaignent de ne pas falla le work. La vérité c’est que les recruteurs n’arrivent plus à distinguer la personne en face, de celle sur la photo du CV. Mais tout ça on comprend, elles sont juste fidèles au concept. Comme des androïd, elles installent des applis (faux cils, faux ongles, greffes, etc.) et changent de thème à leur guise (Grâce à bip bip clair ! compreneur comprendra). After elles vont chanter qu’elles sont des femmes ! Des poupées sexuelles, oui !
3- Les fashions victimes !
Les tchaka c’est quoi lorsque les Louboutin peuvent te tordre les pieds ? N’est-ce pas le sol de mbeng est compatible avec les nids de poules de Beedi ? C’est pas interdit de se mettre bien hein, noo, mais le matter c’est quand elles ne work pas, mais taclent les mougous de droite à gauche sans jamais penser à épargner pour demain. Elles préfèrent se consacrer au monshung. Force à vous mesdames, la mode c’est plus qu’une passion chez vous, c’est un rêve. Ou elles think qu’agir comme ça, ça va les rapprocher de mbeng oo ? Oh ! Quoiqu’il en soit, elles sont jeunes norr, profitez ! Mais n’oubliez pas de vous renseigner sur l’histoire des mamans yéyés. Parait qu’elles ont connu le même succès… avant.
4- Les filles des réseaux sociaux
Mollah i beg, go look les photos Instagram ou les vidéos Snapchat des camerounaises. Tu peux croire que toutes vivent à l’Hôtel préféré de tonton Longue Longue (sans suppositions). 8 heures, début des selfies. Elles vous souhaitent un bonjour avec un rouge à lèvre (rouge bonbon) sous un mini matelo ou bikini (ça dépend du lieu), taillé au-dessus par un soutien-gorge qui réclame l’intervention des #Rehabilleurs. 16 heures (l’heure du RDV, faites le rapprochement), partage d’un bon plat de tchop (parce qu’elle n’a pas tchop à midi), le genre qu’on trouve même-même chez Café d’Afrique. 22 heures, mini vidéo boomerang enfumée de chicha, comme pour challenger notre sister Brenda.
5- Les mamis nyanga
Tu as tous types de femmes au Mboa. Il suffit juste de trouver la bonne. Certaines sont nées travailleuses, d’autres princesses (dans leur tête). A toutes les femmes camerounaises qui décident de ne rien do de leur life, parce qu’elles attendent le blanc d’Eyenga, ou qui préfèrent accuser les mbombos du village, force à vous. « La vie c’est la bastonnade » hein. On n’obtient jamais rien dans la vie gratuitement. Sachez que le karma vous guette bien même, pour vous faire ça dur au retour et ça begin par le kongossa.
6- Les femmes perroquets
Il y a certaines femmes qui challengent les perroquets. Leur passe-temps oo, leur work oo voire leur passion, bref, toute leur vie se résume à look celle du voisin. Heure de pointe 16 heures au quartier, quand le soleil a déjà baissé. Les femmes sont à la véranda en train de se faire des tresses. Il n’y a pas meilleur moment pour show qu’on a le fax ou le macabo de telle personne, qui généralement ne les gère pas. warr !! La galère c’est comme le soleil hein, ça rend fou. Généralement c’est parce qu’elles n’ont pas d’époux. Mais si c’est pour chanter tous les samedis : « Hip hip hip ! Parlez encore ! », tu ne peux pas les manquer.
7- Les djombas professionnelles
Par définition, ce sont les deuxièmes bureaux de certains gars. Elles interviennent uniquement quand ton gars se fait une détente dans les snacks ou les cabarets. Les djombas se caractérisent surtout par le courage. Que tu aies une alliance ou pas, elles proposent et si tu n’es pas concentré comme les chrétiens en ce temps de carême, c’est bollè pour toi. Nos sincères salutations mesdames, le mariage chez elles, c’est plus une affaire de bahat (oui oui, pour le mal) que de dos. Le mauvais cœur d’une djomba hein…
8- Les sœurs cameruineuses
« Small no be sick »,donnez-leur les sobriquets que vous voulez, le fait est qu’elles te chauffent, puis te sucent sans que tu ne t’en rendes compte. Mollah on parle ici des femmes Facaires, bien que les lycéennes se disputent déjà la place (la vie est dure). Les cameruineuses ont un portefeuille d’adresse important. Tellement important qu’elles sont obligées de put à côté d’un name le nom du kwatt. Exemple : « Kenfack de pk13 ». Difficiles à cerner, elles ont l’art de te faire croire qu’elles sont dedans alors que hein mollah, tu cours seul, seul dans le sac. Tu l’auras compris, le mariage ce n’est pas leur affaire. D’ailleurs être femmes, chez elles s’est avoir passé l’âge de la puberté. Respectez-vous hein !
9- Les esclaves du mariage
Quand on dit que la femme doit tout supporter dans son foyer mollah, il y a quand même des limites. Au Camer, ce qui est mô, c’est que tu peux aussi épouser une go sur qui tu peux play le tam-tam sans qu’elle ne divorce. Massah, le coller-chewing-gum tu connais ? Par peur et/ou par honte elles ne laissent pas alors le genre de mariage là. Qu’est-ce que ses copines vont dire eh ? Elles prennent les galons en journées et les coups de bâtons en soirée. Ou c’est le Ndolo du masochisme (pardon allez regarder la définition chez Google) oo ? Oh ! En tout cas, nos salutations à l’endroit de celles qui ont bu les paroles de Locko et Mr Leo. Sinon, le Karma, ça fait aussi mal. Assiah !
10- Les hypocrites marâtres
Au Cameroun est ce qu’on a encore besoin de compter le nombre de mounas qui squattent chez leurs tantes ou leurs oncles. D’après les statistiques des plaignants qu’Auletch collecte dans les quartiers, plus de la majorité des enfants vivants chez leurs parents adoptifs subissent le bahat de leur tante ou épouse de leur oncle. Trop mbindi ou trop faibles, les perikas et les petites-sœurs fia pour dénoncer ce genre d’acte que ce soit, chez les autorités compétentes du ngomna (ils connaissent même la route ?) ou chez le voisin du kwatt. Leur seule alarme à l’heure-là, c’est de bien crier au « Wayoo !! Je suis mort oo » lorsque les marâtres les macham propre. Donc comme leur refuser la tchop (le yamo primaire) ne suffit pas, leur faire do plus de work que vos enfants n’est pas assez, il faut encore les fouetter ? I say hein, vous êtes en stage pour la Lybie ? Balock ! God vous voit.