Faits Divers of Monday, 31 January 2022

Source: www.camerounweb.com

Yaoundé : un enfant meurt empoisonné dans son atelier d’apprentissage ; le patron pointé du doigt

Son patron l'a envyé acheter du arata Son patron l'a envyé acheter du arata

Yaoundé : un enfant meurt empoisonné dans son atelier d’apprentissage ; le patron pointé du doigt



• Nouveau cas d’empoisonnement à Yaoundé

• Un enfant a été la nouvelle victime

• Un patron d’atelier pointé du doigt




Ça n’en finit pas avec les empoisonnements au Cameroun. Après les multiples cas annoncés tout au long de ce mois, on apprend un nouveau décès, malheureusement d’un enfant.

Selon des informations parvenues à la rédaction de Camerounweb, l'enfant décédé par empoisonnement faisait un apprentissage en chaudronnerie.

« Après plusieurs échecs en classe de 3e, l'enfant faisait un apprentissage en chaudronnerie. Tôt le matin après son arrivée à l'atelier son patron l'enverra acheter du arata chop die. Revenu de la commission, il se rendra dans un beignetaria chercher son petit déjeuner mais son patron, pour la 2e fois l'enverra acheter le même produit, l'arata », indique notre source.

« À son retour il prendra son petit déjeuner qu'il avait laissé quelques minutes plutôt à l'atelier et sera pris par de violentes douleurs au ventre qui entraîneront sa mort », précise-t-on.

Il faut préciser que l'arata est un produit toxique non consommable. Selon des analyses faites, l'enfant, de retour de son achat, ne se serait pas bien lavé les mains avant de consommer ses beignets. Le patron de son côté, a manqué de veiller à la sécurité de l'enfant.

Le patron de l’atelier est désormais pointé du doigt par la famille et une enquête a été ouverte à la brigade de Ngousso.


Yaoundé : une jeune fille 'empoisonnée' par sa copine


En effet selon certains témoignages reçus par camerounweb.com, Jenny et allée rendre visite à sa copine Thérèse chez elle au quartier Mvog-Beti dans l'arrondissement de Yaoundè 6. C'est une fois chez sa copine qu'elle aurait profité pour lui administrer du poison. Une source rapporte qu'elle s'y est rendue avec des biscuits et du yaourt qu'elle a offert à Thérèse et que c'est après consommation qu'elle est passé de vie a trépas. Une autre fait savoir que Jenny a injecté sa copine et c'est après cette injection que le pire est arrivé.

Outre ces versions, une autre version affirme que selon un proche parent de la défunte, Thérèse Ngo Ebog qui travaillait dans un supermarché situé au marché Mokolo a invité sa copine Ndebi Yousseu Jenny Yemimah pour partager un plat de Mbongo Tchobi, un mets traditionnel chez les Bassa’a. Cette dernière se serait donc amenée avec du poison. Alors qu’elles partageaient le repas (chacune dans son plat), Yemimah aurait profité pour mettre du poison dans l’assiette de son hôte. L’acte commis, elle aurait ensuite pris le téléphone de sa copine avant de s’enfuir, oubliant derrière elle son attestation de déclaration de perte. Seule dans la chambre, la victime a commencé à se sentir un malaise, c’est alors qu’elle va lancer un cri d’alerte auprès de ses voisins. « Quand nous sommes entrés dans sa chambre, elle s’enroulait au sol en criant que ma copine vient de m’empoisonner. C’était ses dernières paroles », raconte un voisin.

<< Ça s'est passé hier à Mvog-Beti. Donc elle habitait à Mvog-Beti, sa camarade est donc passée chez elle hier la rendre visite comme d'habitude -comme sa mère m'a dit et les autres. Donc en rentrant donc, c'est le voisinage qui suit seulement aidez moi ! Aidez moi ! Quand le voisinage donc sort pour demander mais qu'est-ce qui ne va ? On voit comment elle est en train de remper au sol.

- Qu'est ce qu'il y a?

Ses dernières paroles étaient que : "ma camarade vient de m'empoisonner". C'est comme ça qu'elle a lâché comme ça là. C'était ses derniers mots là-bas. Donc maintenant quand la gendarmerie est venue on a fouillé on a trouvé la pièce d'identité de la fille. Elle déjà même décédée. Elle est à la morgue... Donc la fille là l'a empoissonné elle est partie avec son téléphone. Donc c'est du genre qu'elle avait prémédité son coup. C'est quand elle criait aidez aidez moi là que les gens sont sortis. Elle pouvait même rester là-bas dedans, elle mourrait personne ne devait être au courant. Même sa mère dit qu'elle ne connait pas la fille car sa fille vivait seule... Nous mêmes on ne comprends pas. Peut-être c'est quand on va arrêter cette fille qu'elle va dire pourquoi elle l'a empoissonné >>, explique une proche de Thérèse.

Amenée à l’hôpital, Thérèse a rendu l’âme quelques minutes plus tard. Sa mère inconsolable dit ne pas connaitre la fille qui l’aurait empoisonnée. « Ma fille vivait déjà seule. Je ne connais pas toute ses copines », lance-t-elle larmoyante.

Arrivés sur le lieu du crime, les éléments de la gendarmerie du secrétariat d’Etat à la Défense chargé de la Gendarmerie ont ouvert une enquête. Selon les informations tirées du certificat de déclaration de perte retrouvé sur le lieu du crime, la présumée meurtrière répondrait au nom de Ndebi Yousseu Jenny Yemimah, née le 30 janvier 2003 à Yaoundé. Profession élève et résidant à Nkolbisson. Fille de Gilbert Ndebi et de Ngueun Bibiane. Son certificat de déclaration de perte a été délivré au commissariat du 8e arrondissement de Yaoundé le 3 décembre 2021.

Au delà de toutes ces supputations, seule une autopsie objectivement réalisée par des médecins légistes pourra nous fixer sur la véritable cause du décès prématuré de Thérèse.