Culture of Friday, 18 December 2015

Source: culturebene.com

Ça fait plaisir de revenir au Cameroun - Serge Beynaud

Serge Beynaud Serge Beynaud

Le mannequin arrangeur sexinini est au Cameroun pour une seule date, ce samedi 19 décembre du côté du Palais Polyvalent des Sports de Warda à Yaoundé. Depuis son arrivée au pays il y a juste quelques heures, l’homme écume déjà les différents médias en vue de s’assurer de la mobilisation massive de ses fans camerounais. Serge Beynaud nous a accordé cet entretien…

Serge Beynaud au Cameroun pour une énième fois ; est-ce qu’on a toujours la même émotion que celle du premier jour ?

Je dirais que ça me fait vraiment plaisir d’être au Cameroun.

Des ressentiments aussi ?

Je n’irai pas jusque-là bien au contraire. Le Cameroun a un public assez spécial ; il a toujours été là pour moi, et en retour je serai toujours ravi de lui rendre ce bonheur en répondant toujours présent.

Arrangeur de renom, mais aussi artiste aux succès indéniables ; c’est quoi la recette de Serge Beynaud ?

C’est le travail et il faut savoir s’actualiser sans cesse! Moi je travaille pour être toujours au top, à la mode. Vous savez, la musique est une chose éphémère et il faut beaucoup travailler pour rester d’actualité. C’est ce à quoi je m’atèle, et ça me réussi plutôt bien par la grâce de Dieu. Je suis dans la musique depuis fort longtemps et j’ai excellé en tant qu’arrangeur, ce qui m’a permis de côtoyer pas mal d’artistes. La passion de chanter vient sans doute de là car j’ai à un moment donné eu envie de passer au-devant de la scène.

C’est facile d’équilibrer les deux casquettes ?

Je gère les deux à la fois et je m’en sors plutôt bien, oui.

Vous êtes là pour une date à Yaoundé…

Effectivement ; ce samedi 19 décembre je suis du côté du Palais des Sports avec Lady Ponce, Hervé Nguebo, Harry D. pour un concert à couper le souffle. C’est juste pour ce spectacle car le lendemain je reprends mon vol pour la France.

Justement, quel est votre calendrier ?

Après le Cameroun je suis attendu à Bercy pour La Nuit D’Outre-mer, ensuite je rejoins l’Italie, puis je retourne en Côte d’Ivoire. Vous savez, je suis en tournée depuis près de deux mois et là c’est juste la suite, qui s’arrêtera le 28 décembre prochain.

Vous avez mis un petit temps avant la sortie de votre récent projet ; était-ce volontaire ?

On dit toujours « faut reculer pour mieux sauter » ; à un moment je me suis retirer un tout petit peu pour me reposer, mais aussi pour penser une nouvelle façon de faire le coupé-décalé. Et le résultat est dans vos oreilles, Fouinta-Fouinté a plutôt bien marché.

D’aucuns avaient tôt fait de vous prêter des conflits avec d’autres confrères artistes ; était-ce aussi l’une des raisons de votre recul ?

Ah non, ça n’a rien à voir ; en toute chose faut savoir s’arrêter pour se remettre en question et mieux avancer. On ne peut pas tout le temps sortir incessamment car à un moment on commence à ressentir une certaine monotonie. Moi à un moment je l’ai ressenti, et il fallait donc que je repense ma musique, en lui apportant d’autres couleurs. Là je suis de retour avec un nouveau style, légèrement différent de ce que je faisais avant.

On remarque néanmoins que vous vous maintenez dans le coupé-décalé…

Oui, je reste et demeure dans le coupé-décalé déjà parce que je suis ivoirien et je défends la musique de mon pays.

Merci Serge Beynaud

On est ensemble !