Selon la coach blonde, l’apparence compte beaucoup. « Je vois des gens s’offusquer parce que d’autres s’offusquent de l’apparence de la dame en vert. C’est pourtant vous qui avez sacralisé la beauté comme unique passeport social, dans une société qui cherche encore son âme », dit-elle sur les réseaux sociaux, sans s’arrêter là.
Quand je disais ici que les valeurs à inculquer à la jeune fille africaine devaient être intellectuelles, vous m’avez lynchée. Muriel Blanche voulait même me coller en prison. Vous disiez : « C’est parce que tu es pauvre, que tu n’as rien, que tu parles ».”
Aujourd’hui, quand on se moque de son apparence, vous voulez défendre quoi exactement ? Les mêmes qui m’insultaient pour avoir pris la moto sont aujourd’hui les premiers à hurler au scandale : « Oh, respectez-la, c’est une femme entreprenante ». Vous avez imposé des normes absurdes de respectabilité et de beauté : si tu ne ressembles pas à une prostituée, tu n’es pas respectée.
Cette dame a probablement vidé toutes ses économies dans un projet. Et pendant qu’elle s’effondre intérieurement, vous êtes là, réduits à commenter ses habits. C’est dire le niveau abyssal de stupidité ambiante qui règne dans l’esprit camerounais. Le plus drôle, c’est que ce sont les braves qui insultent la dame alors qu’on compte sur vous.
Pourquoi Cabrole est vêtue ainsi ? Elle a donné une somme colossale à Muriel pour qu’elle devienne l’ambassadrice de son événement. Elle stresse, car elle aimerait rentabiliser son investissement. Mais elle sait que ce ne sera pas évident. Pourquoi ? Parce qu’elle a commis l’erreur stupide de choisir des « influenceuses » sans signature, sans impact, pour promouvoir son projet. Pire encore : elle s’écrase devant Muriel, lui laissant toute la charge de l’événement sur les épaules.
J’ai même vu qu’elle lui a donné un trône pour qu’elle y siège comme une reine. Résultat ? Ce n’est plus son événement, c’est devenu le couronnement de Muriel. Sauf que les followers de Muriel, ce ne sont pas des investisseurs, ce sont des lycéennes rêveuses, qui like pour tuer le temps. La pauvre dame, rongée par l’angoisse, n’a même pas eu la lucidité de se préparer correctement avant de venir.
Et pendant ce temps, vous êtes là à rire, comme des vaches du marché de chèvre. De toute façon, il n’y a pas d’influenceurs au Cameroun. L’influence, la vraie, c’est un thème, une niche, une vision. Pas des grimaces sur TikTok. L’influence c’est véritable levier économique, quelque chose de respectable, ici au Cameroun, c’est de sucer la mangue en la sexualisant comme Mayole Francine et les scandales.
Bientôt, Cabrole viendra pleurer dans mon inbox, comme toutes les autres qui ont cru qu’on construit une notoriété sur des filtres et du luxe apparemment. Mais ce n’est pas grave.