Le récit de cette attaque est relaté par l’historien Enoh Meyomesse dans son ouvrage 1960 : Faits marquants de l’histoire au Cameroun.
Les premiers pas de l’indépendance. Il y affirme ainsi que : «dans la nuit de dimanche à lundi, dans le pays bamiléké, après avoir coupé les routes autour de la chefferie, afin d’empêcher l’intervention de l’armée, les terroristes ont incendié plusieurs cases ainsi les constructions abritant la mission catholique. Ils se sont ensuite rendus au palais du chef de Bazou, Daniel Kémajou, et ont tué cinq membres de sa famille, après avoir pillé le palais. Daniel Kemajou a pu s’échapper ».
Qualifié d’« assaut terroriste » par le président Ahidjo, cette attaque avait été perpétrée par les rebelles de l’Armée de Libération Nationale du Kamerun (ALNK).
Le chef Bazou, sa majesté Daniel Kemajou, « sorti indemne de l’attaque » avait été placé sous la protection de l’administration de Bangangté avant de pouvoir rejoindre Yaoundé « à bord de l’avion de commandement qui amenait M. le Ministre Djoumessi Mathias dans la capitale ».
Un évènement triste qui marquait le début d’une longue série d’attaques similaires.
Plus de détails :
– Meyomesse, Enoh in 1960 : Faits marquants de l’histoire au Cameroun. Les premiers pas de l’indépendance. Les Éditions du Kamerun. Page 15.