Et bien avec tout le sérieux qui me caractérise, sans ambigus je pense au risque de me tromper que ce pays, notre beau pays doit être enseigné tel qui est dans sa situation actuelle, son mode de fonctionnement, son environnement sociopoliticoéconomique dans les écoles, pas seulement du pays, mais sur l’ensemble de la planète.

Il faut l’enseigner, parce que ce pays présente plus que mille paradoxes. Voici un pays où l’on dépense des milliards de francs pour faire former des camerounais, dans des écoles dites prestigieuses, au vu non seulement de qualité des enseignements dispensés par des chercheurs chevronnés, dont la compétence intellectuelle est reconnue à travers la planète. Mais aussi sur le plan infrastructurel. D’ailleurs l’opinion croit savoir que n’importe qui n’entre pas dans ces écoles dites prestigieuses. En théorie il faut compter parmi les meilleurs, des meilleurs. Ces écoles sont d’ailleurs prisées par l’ensemble des pays de la sous-région, qui font former leurs cadres dans l’administration, le management et la diplomatie.

Ils sont nombreux ces cadres, gabonais centrafricains, tchadiens, nigériens et j’en passe qui sont passés entre les mains, de très imminents, comme le Pr Messanga Nyamdin, Dr Pute, le très célèbre Pr Jean Emmanuel PONDI…

Seulement une fois formés, une fois sortis de ces écoles prestigieuses, ces compatriotes outiller intellectuellement et sur la compétence, dans le domaine de la diplomatie, de l’administration, du management, de l’enseignement, ne servent plus qu’à orner nos meubles républicains.

Voici le grand paradoxe de notre cher et beau pays le Cameroun. Il est devenu facile d’apercevoir les meubles de bureaux à la cuisine et ceux de la cuisine au salon. Voici un pays où le lit à coucher se trouve à la véranda, pendant la chambre elle, curieusement est transformer en cuisine, mais où l’on va quand même pour dormir. Et les camerounais que nous sommes s’y plaisent tellement au point où l’habitude est devenu plus qu’une seconde nature.

Voici donc un pays où les ambassades, sont remplis de maçons, de charpentiers, de sage femmes, d’enseignements, de mécaniciens, pendant que nos diplomates, les vrais, former pour les besoins de la cause à la très bonne école, pour défendre et faire valoir le label Cameroun, sur le marche de la concurrence et de la compétition internationale, se trouvent dans les placards de la république, pour servir d’ornement, de miroir, pour les gens qui font les autres dans la république.

Un coup d’œil, dans les organisations internationales, les ambassades accrédités dans notre pays, permet de constater bizarrement que 80% du personnel est constitué de diplomates camerounais, formé dans notre prestigieuse IRIC. Or Cameroun, Cameroun, Cameroun pourquoi tues-toi ainsi tes enfants, pourquoi les livres-tu à la solde de la manipulation et instrumentalisation étrangère ?

Au finish, la vie mène bien son cours normal, en passant si l’IRIC, ne forme pas de diplomates assez qualifiés pour servir le pays dans leurs domaines de compétence, ne faut-il pas la fermer, puisque on trouve ailleurs dans les autres domaines, les vrais diplomates maçons, journalistes, charpentiers… enfin c’est juste une insouciance et l’ignorance de ma jeunesse qui parlent, j’apprendrai certainement des choses un jour, que j’ignore sur le pourquoi du comment notre pays est une véritable bibliothèque de paradoxe, en attendant je vous souhaite de passer un très bon weekend, je sais que vous ferrez des choses paradoxales