Abakar Abdoulrassoul a été installé lundi comme premier représentant de la Banque islamique de développement (BID) au Cameroun, a constaté APA sur place.
En termes de principales missions, son pays d’accueil lui a demandé d’œuvrer à la promotion des relations de coopération bilatérale ainsi qu’avec les unités de gestion des projets financés par l’institution financière, mais également le suivi régulier desdits projets en vue de leur mise en œuvre effective.
Les autorités camerounaises pointent en effet plusieurs blocages dans l’exécution des chantiers financés par la BID, parmi lesquels les longs délais de l’obtention des «non objections», la lenteur dans le décaissement des fonds, l’irrégularité des missions de supervision des projets, la faible mobilisation des fonds de contrepartie.
Elles déplorent également des difficultés de communication avec les partenaires, l’insuffisance de suivi-évaluation des projets ainsi que les retards dans l’aboutissement des conditions de signature et de mise en vigueur des accords de financements.
Membre de la BID depuis 1975, le Cameroun a bénéficié de son premier financement à travers la construction du barrage hydroélectrique de Song Loulou (4,5 milliards FCFA).
A ce jour, l’institution détient 85% du portefeuille de la coopération avec la finance islamique, également représentée par la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) et le Fonds saoudien de développement (FSD) et qui s’élève à plus de 500 milliards FCFA.
Ses 27 projets dans le pays concernent principalement l’énergie, le développement rural, les infrastructures routières et le social.