Accusé d'abuser de la générosité des Camerounais à travers ses campagnes de collecte de fonds, l'activiste Calibri Calibro a enfin décidé de se prononcer sur le sujet. Jusqu'ici, il a évité la question et multiplié des sorties sur le terrain et les réseaux sociaux, sans répondre à la question soulevée par Sandy Boston. Ci-dessous, les explications de Calibri Calibro par rapport aux accusations.

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"- Je payerai mon amende, je ne participe pas à la campagne de collecte de fonds pour payer les frais de procédure à Genève, je fais partir des 2 personnes sur les 11 citées dans un communiqué posté par United.

- Le 17 juillet, un commando de 11 personnes a pris d’assaut l’hôtel Intercontinental où séjournait le dictateur criminel génocidaire Paul Biya nous avons tous été condamné a une peine pécuniaire de 60 jours-amendes donc le montant journalier était fixé à 30 CHF francs, suisses soit un total de 1800 CHF francs, suisses avec sursis, c’est-à-dire que nous ne devons pas payer cette somme.

- Cependant, chacun d’entre nous a été condamné à payer une amende selon le montant qui lui aurait été attribué et les frais de procédure étaient fixés à 250 CHF francs, suisses.

- Lorsque j’ai monté cette opération, je savais très bien les risques que nous en courions et c’est ça être un activiste ne pas avoir peur d’avoir un casier judiciaire noirci par ses actes en faveur de la liberté de la démocratie et de la paix.


- J’ai été contacté par Me Amedee Dimitri Touko afin de contester les amendes, dans un premier temps, j’ai été tenté de l’accepter, d’ailleurs je lui avais transmis mes documents nécessaires. Mais puisque la procédure n’avait pas encore commencé et que nous devions payer individuellement les frais de procédure et étant donné que j’ai un problème beaucoup plus important que celui-ci, sachant le conteste qui prévalaient, j’ai préféré me concentrer sur un seul problème qui me semblait plus important et nécessaire.


- Je ne participe pas à cette campagne de collecte de fonds, je suis plutôt tenté de payer mon amende et d’exécuter ma peine".