Il me semble que de toutes les grandes écoles nationales à recrutement direct (Ecoles normales, ENAM, EMIA, Ecole de police, IRIC-Diplomatie, ENAP... ), seuls les diplomés des écoles normales peuvent attendre le premier salaire pendant plusieurs dizaines de mois.
Etant entendu que les médécins sortent désormais des Facultés. En dehors du mépris vis-à-vis de l'avenir des jeunes camerounais et de ce corps professionnel, qu'est-ce qui peut encore justifier une telle situation?
C'est l'argent qui manque? Non! les dépenses somptuaires quotidiennes l'attestent. La prise en solde est un savoir-faire qui requiert beaucoup de temps? Non! puisque des réseaux de monnayage existent et au travers de ceux-ci, certains ont leur salaire dès le lendemain du dépôt du dossier d'intégration.
Des concitoyens sont affectés dans des recoins enclavés sans le sou, doivent y séjourner miraculeusement pendant des mois, ne pouvant compter que sur la gentillesse du chef d'établissement avec les dérives que cela entraîne...Mais ils doivent quand même enseigner. A défaut d'augmenter le salaire, payez au moins ce qui existe! On le dit depuis des années, est-ce si difficile?