Le traitement médiatique de cette affaire me semble hanté de suspicion. Tout apparaît comme si l’on veut rapidement faire porter le chapeau à des fusibles, pour dévitaliser ce scandale, qui est en réalité, une fenêtre ouverte sur la camorra camerounaise, cette pègre engendrée par les métastases de la corruption au Cameroun, qui a elle même engendré une république parallèle, qui gravite autour de la République dite légale.

Qui peut un seul instant croire qu’un gang de cet acabit:

- capable d’escroqueries monumentales, dont les victimes seraient des ministres, des Hommes d’affaires, dont certains proches du pouvoir,
- capable d’opérations en rapport avec la grande criminalité, au moyen d’armes à feu et d’équipements militaires,
- dont les signes extérieurs d’enrichissement ou de richesse devraient susciter l’intérêt des services en charge de la lutte contre le grand banditisme,
- impliqué dans des opérations de fausse monnaie,
- opérant depuis une dizaine d’années,
puissent agir au Cameroun, sans la protection, la complicité et l’accompagnement de nombreuses personnalités de la République ?

Au peuple assoiffé de justice, on lance du menu fretin, Boris Bertolt, Patrice Nouma… dont les profils pourraient effectivement être intéressants dans des opérations de chantage…

Quid donc des acteurs des autres opérations ?

Comment s’imaginer que pourrait sévir 10 années durant, une telle Mafia sans que la DGRE ou la SEMIL du très tristement célèbre Émile Joël BAMKOUI n’en soient informés?

Pour ma part, les vrais cerveaux de ces affaires sont à chercher dans ces sphères là. Pour y arriver, il faudrait que ceci procède de la « volonté » (hautes instructions) de Paul BIYA, donc de NGOH NGOH. Faute de quoi, aucun OPJ ou Magistrat ne peut avoir le courage et les moyens d’aller contre la Mafia Camerounaise.

C’est pourquoi, il faut changer le Cameroun.