En ce moment des défaites sur tous les fronts, en particulier sur le front de la guerre déclarée stupidement au peuple anglophone, le porte-parole du gouvernement, Issa Tchiroma, est devenu insensible au ridicule.
Dans un premier temps, ce ancien putschiste de 1984 qui fut rescapé du peloton d'exécution parmi les autres «nordistes», et qui tremble comme une feuille devant Laurent Esso, le maître chanteur des ministres de Biya menacés par «l'épervier» par sa main de ministre de la justice, a envoyé sa CRTV reporter et couvrir d'éloges la louche affaire MIDA, connue aujourd'hui comme une menace au régime Biya. Les présentateurs de la CRTV s'étaient alors donnés à coeur joie en dithyrambes à l'endroit des promoteurs de MICA.
Et comme les journaleux de la CRTV, quand ils n'agissent pas en griots selon les ordres reçus d'en haut, ne bougent leurs fesses pour couvrir un événement que selon le volume de l'enveloppe du Gombo, ont oublié, après avoir certainement reçu les deux, que la première de choses à faire pour un organe étatique est de vérifier la légalité de l'affaire qu'ils couvrent par leur reportage, ils avaient publiquement chanté les louanges à la MIDA.
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Maintenant qu'une note de renseignement est parvenue à Paul Biya indiquant que la MIDA ainsi louée par la CRTV est une affaire louche, illégale, d'une activité de formation militaire qui prépare une insurrection populaire contre lui, et que le président de LRC a ordonné la fermeture de l'affaire, Issa Tchiroma se trouve maintenant entre le marteau de Paul Biya et l'enclume de Laurent Esso.
Il pour se sortir de l'étau de son propre double jeu, qui devrait être instruit et poursuivi comme une haute trahison par la justice camerounaise, il se lance dans son communiqué d'il y'a une semaine dans des accusations farfelues contre les activistes des réseaux sociaux, en les présentant comme responsables de l'affaire MIDA. Pourtant le CCT avait joué son rôle de sentinelle de la République, en envoyant une lettre à Paul Biya en janvier dernier pour avertir que MIDA est une affaire douteuse et dangereuse pour la sécurité du Cameroun.
La honte n'existe plus au sein du régime Biya.