La lettre de La Fécafoot à l'Inter de Milan, informant le club de la suspension d'André Onana est-elle dans le but de nuire au gardien de but? Le journaliste Michel Biem Tong explique la démarche dans la tribune ci-dedssous.
"Essayons de dépassionner le débat et évitons de nous situer dans le prolongement de cette cabale contre l’actuel exécutif de la Fécafoot qui a cours depuis plusieurs mois. Ne nous attardons pas non plus sur le niveau de langue anglaise désastreux contenu dans cette lettre. Allons-y au fond.
A quelques heures du match de coupe du monde contre la Serbie, André Onana, gardien de but titulaire des Lions indomptables, a été écarté de la sélection nationale. Raison avancée, le sociétaire du club italien Inter de Milan a contesté les choix tactiques du coach Rigobert Song, lesquels ne concordent pas avec sa philosophie de jeu à lui.
Ce que le staff technique et le président de la FECAFOOT, Samuel Eto’o, ont considéré comme un cas d’indiscipline et décidé de l’exclure d’abord temporairement puis définitivement du groupe.
André ONANA n’étant plus à la disposition de la FECAFOOT pour le Mondial qatari, il est tout à fait normal qu’elle informe le club employeur de ce que le joueur est désormais sous la responsabilité de ce dernier. Juste une question de procédures administratives. Rien de plus.
En outre, la FECAFOOT n’a pas besoin de dire à l’Inter de Milan qu’Onana a été exclu pour indiscipline car c’est de notoriété publique. L’on se demande donc d’où provient la volonté de nuire à la carrière du joueur.
Nous avons été de brillants élèves dans nos écoles mais cela n’a pas empêché que nos enseignants ou les responsables d’établissement nous sanctionnent pour des écarts de langage ou de comportement".