Les langues se délient sur les à-côtés de la libération de l’écrivain Patrice Nganang. Et selon plusieurs sources, c’est suite à un appel téléphonique du tout puissant président Américain Donald Trump à Paul Biya que tout s’est joué.

Connu pour sa violence verbale, Donald Trump n’est pas allé par quatre chemins pour exiger la libération de l’activiste qui détient aussi la nationalité américaine. « S'il passe encore la nuit de demain en prison vos allez me sentir. » a déclaré Trump.

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Cette phrase, qui a sonné dans les oreilles de Paul Biya comme une menace, a déclenché une colère rouge du président camerounais. L’homme fort d’Etoudi s’est retourné contre ses collaborateurs en les traitant de tous les noms d’oiseau. « Est-il le seul à m'injurier et à proférer me des menaces de mort? » s’est exclamé Paul Biya. Faisant allusion à certains membres de son parti RDPC qui ‘souhaitent’ sa chute, Paul Biya a déclaré que : « je préfère des personnes comme Nganang qui m'insultent à visage découvert dans les médias et réseaux sociaux que ceux qui mangent sur la même table que moi et prient chaque jour que je meure». C’est suite à cette réaction que les autorités camerounaises se sont mises dans tous les sens pour libérer ce prisonnier de Kondengui qui est devenu trop encombrant .

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Une fois de plus, cette affaire vient montrer le zèle de l’entourage de Paul Biya qui prend des décisions sans le consulter. Ce qui généralement contribue à la diabolisation du locataire d’Etoudi par les victimes de l’injustice qui sévit au Cameroun.

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