Après avoir vu, et écouté un reportage, dans un journal sérieux, où l'on est sensé informer les citoyens, je crois qu'on vient de ramener ce métier à la poubelle, au caniveau.
Tout un lynchage médiatique d'un homme politique, autour d'une affaire qui se déroule dans un domicile privé, vraiment, je n’ai pas pour habitude d'écrire contre les confrères et consœurs, mais je dis Mme Monkam vous venez de porter une grosse insulte au journaliste que nous sommes, et que vous êtes.
Je vous invite très humblement à réécouter votre reportage, et de faire vous-même un examen de conscience professionnelle. Je n'ai pas la prétention d'avoir, votre bagage intellectuel, encore moins votre expérience professionnelle. Mais de mon degré d'idiotie, je crois savoir que le métier que vous faites mérite mieux, que ce que vous avez pondus!
Je ne sais qui vous a payé, mais je crois savoir que l'environnement socioprofessionnel dans lequel on se trouve, peut nous faire croire, que nous sommes au-dessus de la loi.
Pourquoi ce reportage, est une insulte grave au métier de journalisme?
Je découvre une vidéo, filmée dans un cadre social bien précis, un cadre familiale, qui relève du domaine privé. Je voudrais vous rappeler, que le droit à la vie privé, et l'inviolabilité de cette dernière, est fondamentale et inhérent à tout être humain. Et même à vous je ne cautionnerai jamais, que vos débats sexuel et de famille avec, qui que ce soit de votre famille, soit exposer sur le débat public. Parce que vous avez le droit en tant qu'être humain, de jouir, pleinement d'une vie privé. Imaginez, que soit publié, sur la toile, et même dans un journal quelconque, vos supposées infidélités? Que les noms de tous vos "dragueurs" et de ceux à qui vous n'avez pas encore dit non, mais comme toutes les femmes, "je vais réfléchir" pour parler trivialement, fassent l'objet d'un papier journal. Non non et non chère consœur Sidoine.
Mr Fouda pardon le Pr Fouda a droit aussi au respect de sa vie privé comme tout citoyen du monde. Cette vidéo aurait été prise ailleurs dans un lieu public, que je ne vous ferai aucun reproche, mais dans un domicile privé, non non et non c'est contre l'éthique et la déontologie de notre métier je dis non.
Que deviendrai la république si tous nos débats privés, devraient désormais écumer les unes des journaux? Non tout homme a droit de vivre sa vie privé comme il l'entend. D'ailleurs Mme Monkam connaissez-vous un seul homme, sur cette terre, qui ai une vie familiale, irréprochable? C'est un homme qui vous parle, la main sur le cœur, je vous dis non chaque homme a son talon d'argile Mme Monkam.
En plus vous faites une comparaison avec Mr Trauskan, je vous réponds tout suite, que l'affaire Nafissatou Dialo, Trauskane, est un scandale, parce que ça s'est déroulé en dehors du cadre familiale, dans un hôtel dont dans un lieu public. De plus les images de cette affaire, du prétendu débat sexuel n'ont jamais été rendu public, pourtant l'affaire a été traité par la presse. Si vous êtes journaliste vous devez savoir que l'affaire a été débouté par la justice, elle est même passé aux aveux, pour votre gouverne, le journaliste, s'informe pour informer.
Enfin je voudrais vous rappeler, que vous n'avez pas à émettre un jugement de valeur sur les gens, présentez les faits, si tant il est qu'il y en a qui soit digne d'intérêt. Les camerounais, peuvent choisir, qui ils voudront, le moment venu pour en faire leur président. Les américains ont bien choisis irremplaçable et le très aimé BILL CLINTON, comme président. Non sans justifier les déboires des hommes encore moins des hommes politiques, je vous assure que vous ne trouverez pas un seul, qui n'ai de deuxième bureau, d'autres sont au pouvoir avec des enfants hors foyer, je vous donnerai volontiers des noms, mais ce n’est pas ça qui intéresse les camerounais. Un candidat on l'évalue, sur la base de son programme politique, parce que oui c'est donner de l'eau, de électricité, du travail, des logements sociaux, des soins de santés de qualités, aux citoyens... qui intéresse le journaliste et la société. La probité morale et ses valeurs viennent très loin, oui Mr Fouda comme tout autre camerounais a le droit de présenter sa candidature.
Mr Fouda, comme Mme Monkam a le droit d'avoir une vie privé, de se disputer, se battre de temps en temps avec qui il veut, et de sur quoi chez lui, cela n'enlève en rien, la personne exceptionnelle et personnalité public, qu'il est et que j'ai eu le plaisir en tant que journaliste de cuisiner au cours d'un débat radiophonique. Très chère jeune consœur, comme à une de mes lettres à JJZ, je crois que vous devez des excuses à vos téléspectateurs, vous avez gaffés et le dire n'est pas un crime.