Ne faites plus comme Chantal Biya (même si ses ouailles nous expliquent que c'était du jus d'ananas). N'offrez plus d'alcool à vos enfants ; vous êtes en train de pourrir une génération qui pourtant est encore vierge de toute insanité.
Quand vos artistes en peau d'arachide chantent leurs déchetteries, ils vous expliquent que « c'est parce que les Camerounais aiment ça qu'on leur donne ce qu'ils aiment ». Pourtant, c'est vous qui dès leurs 6 ans, leur enseignez l'alcool et la déchetterie. À la base, eux, NE VOUS ONT RIEN DEMANDÉ ! Vous aviez l'occasion de les habituer à aimer les livres, mais vous ne l'avez pas fait. D'ailleurs, vous avez toujours pensé que ceux qui écrivent des livres sont des... escrocs.
Car dans le paradigme d'un pays sous-développé, tout se résume à l'estomac ; et donc, ce qui ne se mange ou ne se boit pas est de facto inutile.
C'est à ce niveau que commence la DÉFAITE TOTALE d'un peuple.
Quant à Chantal Biya, non seulement elle est la première dame la moins charismatique du globe terrestre, mais en plus, elle ne sert à rien. Or, à défaut d'être inutile, il faut au moins éviter d'être nuisible ; sauf qu'en plus donc de ne servir à rien, elle a décidé d'être une nuisance sociale, en abreuvent sa petite-fille en mondovision, comme on allaite un nourrisson. Et parce que l'exemple vient d'en haut, comment s'étonner que quelques jours plus tard, des parents décident à leur tour de se filmer en faisant boire le sang du Christ à leur progéniture ?
Ils ne font pourtant que suivre ce qu'ils ont vu ; car le poisson pourrit par la tête. Et bien sûr, si vous leur demander ce qu'il y avait dans leur bouteille, eux aussi vous répondront que c'était du jus de corrosol !
EN BREF :
Je répète donc, je persiste et je signe : je préfère escroquer mes congénères en leur vendant des livres, que de détruire leurs enfants en les encourageant à l'ivrognerie. Parmi toutes les marchandises du monde, le livre est la seule qui ne comporte aucun effet secondaire ! Mais si tu penses que le cerveau de ton fils ou de ta fille a davantage besoin d'éthanol que de récits, de mots et de lettres, alors "maman" Chantal a réussi son éducation.
C'est aussi ça les grandes opportunités (alcooliques) dont parlait son incompétent de mari.
EKANGA EKANGA CLAUDE WILFRIED