C’est donc très drôle que les myopes au RDPC qui donnaient 2 semaines au pauvres rebelles séparatistes anglophones dans ce qu’ils rêvaient être une campagne de “dératisation des terroristes” soient invités 18 mois plus tard à cotiser 12 milliards pour l’effort de guerre de gré ou de force par le père fondateur, le seul garant de la paix de tous les temps devenu malgré lui “le chef de guerre” qui risque de finir sa retraite à la CPI comme LAURENT GBAGBO.

SI EN 18 MOIS DE GUERRE DANS LE NO ET LE SO, L’ETAT EST DEVENU DÉJÀ MENDIANT, DEVINEZ CE QU’IL ADVIENDRA DANS 3 ANS.

Le plan d’urgence humanitaire à 12 milliards, c’est une vraie fuite en avant dans la panique. Les coups de feu ne sont pas encore finis mais on dresse déjà un plan d'assistance humanitaire aux populations avec comme objectifs reconstruire et recaser les victimes de ces conflits. Juste en 18 mois, BIYA décide d’extorquer 50,000frs chez les fonctionnaires pour un début. Or, les caisses de l’Etat sont déjà très vide avec le train de vie princière du dictateur qui paye ses séjours privés à l’Hotel Continental, des voitures de luxe à hauteur d’un million six cent mille euros (1 600 000 €). Quand l’on sait que les barons du RDPC ont distrait des caisses de l’était plus de 5000 milliards, c’est très drôle de forcer les pauvres Camerounais de payer de leur poche un plan d’urgence humanitaire dans une guerre stupide décrété par le grand camarade qui n’a pour seule rêve que de mourir au pouvoir contre vents et marais. Dans ce pays pauvre et très endetté, géré par un gouvernement mendiant auprès des bailleurs de fonds comme le FMI et de la Banque Mondiale, c’est scandaleux d’extorquer de l’argent aux peuple qui n’a plus rien pour encore détourner sous prétexte de venir en aide aux “réfugiés” et aux sinistrés anglophones que Biya a décidé seul de bombarder dans une punition collective sous prétexte de combattre les “terroristes” dans le NO et le SO.

Ce qui n’est plus drôle, c’est cette volonté de ce régime policier de toujours chercher à décliner sa responsabilité. A travers son porte-parole, ex prisonnier, ancien putschiste et rebelle pro-Ahidjo, le régime une fois dans l’impasse dans cette guerre stupide accuse l’occident de chercher à déstabiliser le Cameroun en exploitant les Camerounais de la diaspora comme des marionnettes. Une vraie blague lorsqu’on sait que Biya a été en 58 ans la véritable marionnette du “réseau Ajoulat”. C’est à travers les montres comme Faucart et Mesmer que tous les vrais indépendantistes Camerounais comme Um Nyobe, Felix Roland Moumie, Ernest Ouandjie, Ossende Afana furent assassinés pour imposer des pantins comme Ahidjo et Biya, des vrais serviteurs des intérêts coloniaux Français à Yaoundé.

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Aujourd’hui que la dictature sauvage et infeste a conduit à la guerre civile totale dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, c’est curieux d’accuser la France, l’Angleterre et les États Unis comme des gros sponsors du terrorisme pour déstabiliser le Cameroun en armant les rebelles séparatistes anglophones. Pourquoi ne donc pas inviter la Russie, la Chine, l’Inde, la Turquie ou l’ONU au secours pour éviter la destruction totale donc du régime?

Mais quand un groupe ou un groupe ethnique aléatoire comme le Cameroun du Sud (Ambazonia) dans une nation aléatoire commence à être rassemblé et gazé, vous n'appellerez pas la Russie, ou la Chine, ou l'Inde, ou la France, ou l'ONU pour venir en aide. C’est encore les États Unis que Biya a invité pour lutter contre Boko Haram que les griots pointent du doigt comme étant à l’origine du complot pour faire tomber le régime.

L’ironie du sort ici est que l’Etat d’Israel très connu comme puissance alliée qui assure la garde du président Camerounais a refusé d’accréditer le nouvel ambassadeur Camerounais en Israël, soupçonné dans une affaire de détournement de fonds publics. Les États Unis envisagent interdire de séjourner sur son territoire à toutes les délégations officielles des régimes corrompus d’Afrique Centrale. La République du Congo s’est vu refusé ces visas pour entrer aux États Unis.

Ceux qui réclamaient le dialogue depuis le début de la crise anglophone ne le firent pas par naïveté. C’était pour éviter la saignée en ressources humaine et matérielle. Cette guerre coûte excessivement cher et les faucons du RDPC viennent de se rendre compte de leur maladresse dans leur arrogance. Biya a creusé lui-même son trou à la veille d’une élection qu’il rêve voler. Les travaux gigantesques pour la CAN 2019 connaissent un retard incroyable à cause de la corruption et des détournements des fonds publics.

On comprend donc les raisons de la panique du régime qui préfère désormais criminaliser la liberté d’expression et bâillonner les réseaux sociaux qui livre des vérités que personne ne veut entendre au gouvernement. Les griots foncent sur vous comme la meute pour vous insulter d’exilé économique, d’aigri, de traître, d’antipatriote, de menace pour la paix, d’incitateur à la révolte, de subversif et bien d’autres noms d’oiseaux pour vous empêcher de dire la vérité aux Camerounais.

Montesquieu nous a pourtant très bien renseigner que chaque despote finit toujours par devenir bête, ceci à cause de ces griots et cireurs de pompe toujours prêts à accepter toutes les décisions prises dans la précipitation et sans aucune réflexion préalable. Vous avez autour de Biya des universitaires corrompus qui ont convaincu au président de maintenir une ligne dure sans pitié et d’écraser dans le sang toute manifestation pacifique pour se maintenir au pouvoir malgré les recommandations des États Unis à songer à prendre une retraite méritée. Ces faucons sont prêts au suicide collectif et croient aveuglément être capables d’absorber la pression américaine. Nous leur souhaitons bonne chance dans leur entêtement ridicule et irresponsable.

Mais la chute de Mobutu, l’un des fidèles alliés Américains le plus sûr dans les grands lacs a été humilié à la veille de sa chute par les émissaires Américains. Ces derniers lui recommandaient de prendre fuite s’il ne veut pas voir son cadavre traîner dans les rues de Kinshasa. Je vous fais l’économie de la chute brutale de Kaddafi et de Saddam Hussein. Ou simplement de l’humiliation de Laurent GBAGBO qui avait juré d’aller jusqu’au bout.

Le nationalisme est en soi à l’origine de la guerre civile au Cameroun. Dès que l’on a commencé à déshumaniser les “anglophones” en les qualifiant de “terroristes”, c’était donc très prévisible que les journalistes de vision 4 proche du despote Biya prépareraient les esprits dans le cadre du genocide en préparation. Maintenant nous y sommes. C’est d’abord le peuple Camerounais qui a déjà perdu cette guerre. Les dégâts vont continuer à s’empirer. Plus les gens vont s’entretuer, plus tout le monde se radicalisera et la guerre sera un cycle d’attaques et de contre attaques. L’ironie est que même après 20 de combats féroces avec des milliers de morts comme bilan, les parties belligérantes seront forcées de s’asseoir pour dialoguer et trouver une “sortie de crise”. Si C’est cette option qui plaît aux faucons du RDPC, alors qu’ils se tiennent prêts pour assumer la destruction du pays qui suivra. Qu’ils ne reviennent juste plus accuser ceux qui les invitent au dialogue inclusif pour ramener le pays à la paix comme c’était le cas lors de la tripartite de 1991.

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Ceux qui pensent que Buea ou BAMENDA sont loins de Yaoundé ou Douala devraient retenir que la chute de Mobutu a commencé à Ngoma, très loin de Kinshasa. Cela a abouti immanquablement à sa chute dans la honte. J’invite donc les faucons du RDPC de revoir encore le film de la déchéance de Mobutu pour en tirer de nombreuses leçons. Le roi du Zaïre était un homme craint et féroce, mais il est mort dans l’anonymat et en exil. Ahidjo était aussi redoutable et craint, il repose lui aussi en paix au Sénégal la où il a été forcé à l’exil. Ceci sont des paroles de la vérité. Les Camerounais sont libres de me détester pour de franc parlé droit dans les yeux. Mais je refuse de quémander la validation juste pour plaire à cette cohorte d’hypocrites qui préfèrent se voiler les yeux au moment où des centaines de pauvres civiles anglophones se font massacrer au milieu d’un combat féroce entre les forces armées régulières et les rebelles séparatistes.