Le ministre Paul Atanga Nji a récemment été en mission dans la zone anglophone où il a été occupé à prêcher la paix à un peuple qui recherche son indépendance. Il a été occupé à rencontrer et à partager de l'argent avec les élites Fons et les chefs traditionnels. Il a été occupé à rencontrer et à danser avec des membres de son parti le RDPC. Un parti qui est synonyme d'oppression des Ambazoniens.

Il n’y a rien de nouveau sous le soleil avec Atanga Nji qui vient dire aux Ambazoniens, par l'intermédiaire des Fons et chefs, que Yang Philemon et Peter Mafany Musonge n’ont pas été suffisamment été entendu lors de leurs soi-disant rencontres de paix

Il se soit comme l’homme de la situation, capable de ramener les anglophones à la paix proposée par Paul Biya. C’est pour cela Atanga Nji continue-t-il de se promener avec des plantes de paixà la main, un gilet pare-balles et des hommes lourdement armés.
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Son discours n’étant pas pour autant différent des autres. Quand l'atmosphère politique était encore calme et propice à un dialogue mutuel, les gens du sud du Cameroun étaient considérés comme des chiens, des terroristes, des mécréants, un petit groupe de vandales, et leur sang était doux dans les couvertures de l'oppresseur. Maintenant que la situation semble irréversible, Atanga Nji, serait le meilleur négociateur pour la cause anglophone.

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Maintenant que les Ambazoniens ont décidé de vivre libres ou de mourir, que ça ne va pas continuer comme si de rien n'était, Atanga Nji est soudainement devenu un croisé de la paix. Après avoir fait des milliers de réfugiés au Nigeria, après avoir envoyé des milliers de soldats dans des tombes, Atanga Nji pense maintenant pouvoir réussir là où Yang Philemon et Peter Mafany Musonge ont échoué, en convainquant le peuple d'accepter la paix en achetant des chefs tradition. A coups de millions.

On ne peut que souhaiter du succès à Atanga Nji dans sa mission déjà ratée. Nous devons lui rappeler que sa position politique actuelle n'est qu'une miette de cette révolution qui ne le mérite pas non plus en tant qu'agent antirévolutionnaire. Nos gens ne se sont pas battus pendant deux ans pour obtenir deux portefeuilles ministériels du maître colonial.
Les compatriotes ne sont pas allés en prison pour obtenir la décentralisation : ils ont été mutilés et brutalisés pendant deux ans maintenant afin d'obtenir une fédération de 10 états. Les fractures de notre peuple ne se trouvent pas dans de nombreuses tombes inconnues pour une Fédération à deux états.

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Les souffrances du peuple ambazonien ne sont pour rien et rien d'autre que la restauration totale et complète de l'indépendance du sud Cameroun. Nous ne le demandons pas, nous ne négocions pas pour cela, mais ce sont nos destins collectifs que nous avons décidé de revendiquer auprès de l'occupant et que nous devons faire par des accrocs ou par des escrocs. Les Ambazoniens doivent se battre jusqu'à la conclusion logique de la victoire.