Opinions of Thursday, 11 January 2018

Auteur: Osagie Dare

Ambazonie: un nigerian met en garde Buhari contre son instinct de 'tortionnaire'

Mouhamadou Buhari, président nigerian Mouhamadou Buhari, président nigerian

Buhari doit cesser d'ajouter des sels aux blessures des Ambazoniens-Barrister Osagie
Général Mouhamadou Buhari est un spécialiste de l'enlèvement. Dans les mois qui ont suivi la prise de pouvoir par l'armée qui l'a amené avec Tunde Idiagbon au pouvoir, on a tenté d'enlever Umaru Dikko au Royaume-Uni et de le faire sortir de Londres par l'aéroport d'Heathrow en mode diplomatique.

Le plan était simple mais mortel. Un anesthésiste israélien a été engagé pour anesthésier leur cible et rester avec lui dans la grande boîte qui était le bagage diplomatique nigérian. Malheureusement, les chiens policiers de l'aéroport ont pu le renifler et Umaru Dikko a été secouru.

Il n'est donc pas surprenant que les instincts militaires de Buhari à l'ère de la dictature brutale soient encore très vivants. Le Nigeria ne doit pas permettre à cet homme de ruiner la réputation de ce pays.

Ce n'est pas un secret pour tous les nigérians que les anglophones du Cameroun sont maltraités par leurs homologues francophones. J'ai étudié avec de nombreux camerounais à Uniben et UI et les histoires que je connaissais sur ce pays étaient les mêmes de deux groupes de personnes dans des endroits différents.

Le Cameroun est un État policier perpétuel où les droits sont maltraités, les élections truquées et les exécutions extrajudiciaires abondent. Nous, Nigérians, avons adopté une culture démocratique florissante et ne devons pas tolérer la tentative de notre gouvernement de promouvoir la tyrannie sur le continent.

Le vendredi 5 janvier, des éléments de nos services secrets, travaillant en tandem avec l'Etat policier du Cameroun, ont kidnappé douze dissidents d'un hôtel à Abuja. L'avion et tout ce qu'il fallait pour remettre les dissidents au Cameroun avaient été finalisés, mais un général de brigade a mis en garde qu'un certain temps serait donné, car il craignait qu'ils soient exécutés sommairement. Le coût de l'opération était de 500 000 USD, en espèces, payés lors de la dernière visite du ministre de l'Intérieur du Cameroun à Abuja.

Mes concitoyens, ce n'est pas une nouveauté que notre pays a souffert des abus des droits du Hunan et vu des gens comme Ken Sari Wiwa pendu, Shehu Musa Yaradua injecter une aiguille empoisonnée, Obasanjo ne survivant que de l'aiguille empoisonnée du colonel Yakassai, etc. Le dieu craignant les Nigérians devrait penser à la souffrance qu'ils ont subie sous Abacha et ne pas permettre que cette souffrance soit visitée par les anglophones au Cameroun.

Je lance un appel très fort au président Buhari pour qu'il cesse d'injecter du sel dans les blessures du peuple anglophone du Cameroun. Dans les jours à venir, je dirigerai personnellement une campagne internationale contre le gouvernement fédéral si des mesures ne sont pas prises pour libérer les douze dissidents. Buhari ne devrait pas donner une mauvaise réputation au Nigeria. Nous aimons la liberté et aimons la paix.