Le professeur de lycée et homme politique Camerounais Armand Noutack envoie indirectement un message aux influenceuses camerounaises et en profite pour mettre en garde la jeune sur le choix de leur modèle. Selon lui, si on enlève le passé sexuel de ces influenceuses, il ne leur restera plus rien.

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Ci-dessous, le point de vue de Armand Noutack II

« Le drame c'est que ces personnes au passé bizarre, au présent "un genre " sont les plus suivies sur la toile.

Elles ont occupé tous les espaces, les sujets : leur vie amoureuse, leurs exploits en nombre d'hommes alignés, j'ai couché avec tel ; j'étais à Dubaï avec tel; j'ai flirté avec le fils de tel. Au fond du fond elles ne sont en réalité personne.

Le plus terrible dans l'histoire, c'est que ces influenceuses sont aujourd'hui prises pour modèles par les jeunes filles, toutes sont multimillionnaires, ou prétendent l'être, mais aucune ne peut vous dire ouvertement d'où vient l'argent pour vivre dans un luxe insolent, aucune ne peut vous dire ce qu'elle fait exactement lorsqu'elle quitte son lit le matin.

Nos jeunes filles, une fois connectées gaspillent les mégas pour suivre des directs interminables qui en réalité ne leur apportent rien, bien au contraire installent dans leur mental l'illusion qu'être belle physiquement suffit ! Sacs à main, chaussures de marque, voiture de luxe, téléphone dernière génération, vêtements de grandes marques … Nos jeunes filles rêvent, elles rêvent, mais refusent de se poser les vraies questions : comment ? l'argent sort d'où? Que fait-elle exactement dans la vie ?

Sans s'en rendre compte, nos influenceuses au parcours sulfureux et au quotidien flou réduisent la femme à un objet de contemplation, ou de sexe, je suis Belle, c'est suffisant…Pour être millionnaire.

Certaines ont très vite compris le vocabulaire qui passe : entrepreneur, un mot aux contours flous dans lequel on peut tout mettre, oui tout ! Entrepreneur de quoi exactement ?

Prenez ces influenceuses multimillionnaires dont la beauté physique ou le sexe semble être l'unique fonds de commerce et demandez-leur : mesdames quels sont vos faits d'armes ?»