L'ascension sociale y obéit plus à un schéma de clientélisme qu'à un réel désir de progrès ou de développement socioéconomique.
La conséquence directe en est que le Cameroun ne peut pas se développer avec le système Biya qui est un système intimement lié à la médiocrité.
Quand un pays emprunte le chemin qui mène au développement cela se sait . Car les postes clés de décision y sont confiés aux plus méritants. Le mérite est le carburant du développement. Et ici j'aimerais que quelqu'un me prouve le contraire.
Mais la promotion du merite n'implique pas forcément l'exclusion de certaines catégories car même dans un système inclusif on peut promouvoir le mérite. C'est la médiocrité qui tente d'opposer la méritocratie à l'inclusion nom pas pour servir une quelconque politique de l'équilibre régional, mais pour détruire l'idée du mérite et mieux assoir la conservation <
Pour comprendre il faut oser une comparaison objective entre les résultats produits par la gouvernance de Paul Biya et celle de Ahmadou Ahidjo. Sous ces deux régimes , on peut aisément établir des différences de qualité à plusieurs niveaux de la vie socioéconomique du Cameroun : Le système scolaire et universitaire, l'économie, les mœurs, la morale publique , la diplomatie, le rayonnement et l'image du Cameroun, la cohésion sociale , l'unité nationale, le respect des biens publics, le bien être des populations, les niveaux de salaires, le leadership etc .
Avec un minimum d'honnêteté, on peut voir qu'il y a un ancrage manifeste dans la médiocrité d'un côté, et la marche vers l'excellence de l'autre.
Les septennats des grandes ambitions, des grandes opportunités.... Des mots pompeux qui cachaient mal des septennats de la grande corruption et des grands crimes économiques. Car la médiocrité ne peut produire que la corruption et la prévarication de la fortune publique. Jamais le développement. Il ne faut pas rêver.
Pour recommencer à rêver du développement, il faut écarter le système Biya qui est le plus grand frein politique au développement du Cameroun en tant que système jouissif et paresseux.