Un ami a écrit ceci
LE MAL RESTE LE MAL...
- Tu dis: Il a mal agi
- On te repond: Est - il le seul à l'avoir fait?
- Tu dis: C'est une faute qu'il a commise
- On te répond: C'est seulement sa faute que tu vois?
- Tu dis: Cet agissement est inacceptable car contraire à l'éthique, au bon sens, à la morale

- On te répond: Tu attends quoi pour aller dénoncer?
Voilà désormais la norme de référence dans notre pays. Le mal n'est plus mal. Il prend les allures du bien, une fois qu'on peut lui opposer un autre mal. Voler un portable n'est pas un problème vu que les autres détournent de l'argent impunément.

Si l'on peut et doit regretter l'absence de sanction, mieux l'impunité galopante qui a contribué à établir la chienlit observée, on ne peut pas manquer de s'indigner devant la licence donnée aux agissements reprochables des uns et des autres surtout dans la sphère publique où, les logiques sont désormais orientées vers les soutiens tous azimuts, à tous les agissements, même lorsque le bon sens, le simple bon sens, suffit à les catégoriser comme dangereux dans la construction d'une société.

Ce qui m'inquiète le plus, c'est la modélisation de la faculté discursive de nos jeunes frères qui assistent à la fabrication de cette République de l'intérêt individuel, au détriment de l'intérêt général. Il y a des motifs d'inquiétude légitimes.

Il n'est pas tard de redresser la barque.
LE MAL EST MAL D'OÙ QU'IL PROVIENNE.