Esther Bell la jeune maman dont le désarroi avait ému presque tous les Camerounais voulait, à raison, que la lumière soit faite sur la disparition scandaleuse de son bébé à l'hôpital Laquintini de Douala au Cameroun.
Sauf que dans l'intervalle elle a rencontré le ministre de la santé et à signé curieusement un document qui lui interdit de parler dans les médias. C'est Lile Piedjou journaliste à Canal 2 International qui révèle que Esther Aurélie Bell ci-dessous à gauche de l'image à signé un tel document.
Qu'est-ce que cela veut dire ?
Cela laisse penser qu'il y a des choses à cacher. Qu'il y a des gens qui ont intérêt à ce que les dessous de l'affaire ne soient pas sus . Sinon de quoi a-t-on peur au point de prendre des dispositions pour que la jeune maman évite les médias ?
Entre temps où est finalement le "bébé" ? Pourquoi la réponse à cette question simple est cachée ou doit être cachée ? Sans doute parcequ'il y a des choses à cacher.
Ce qui est frappant c'est que la jeune maman a accepté de jouer le jeu. Elle qui lors de sa rencontre avec le ministre de la santé monsieur Manaouda Malachi à fait cette déclaration :
« je voudrais dire que je sors d'ici avec des réponses parceque j'avais beaucoup de questions après ce qui s'est passé. Alors je sors d'ici ayant fait mon deuil parceque je sais ce qu'est devenu le fœtus en question . je ne peux que rendre gloire à Dieu et m'arrêter là. je dis merci à tout le staff et l'administration. Merci beaucoup. »
Mme Esther Bell est libre de dire ce qu'elle pense. C'est son droit le plus absolu. Mais sa position pose quand même une question de morale . Car en jouant le jeu de l'opacité, elle montre un manque de considération à l'égard de ceux qui se sont inquiétés pour elle et qui ont engagé des batailles pour que la lumière soit faite sur cette affaire scandaleuse.
Plus grave, en jouant la carte de l'opacité, elle protège d'éventuels voleurs d'enfants et trafiquants d'organes qui opèrent sans nos hôpitaux.
Cela a pour conséquence que ces voleurs d'enfants et trafiquants d'organes continueront à voler impunément les enfants d'autrui ou à trafiquer les organes dans nos hôpitaux. C'est ici que se pose la question morale.
Esther Aurélie Bell aurait-elle reçu quelques billets de CFA pour laisser tomber l'affaire comme cela se dit dans les réseaux sociaux ? Je ne suis pas certaine de pouvoir répondre de façon tranchée. Mais j'hallucine au regard de la débauche d'énergie que les autorités mette pour enterrer les affaires au Cameroun. Si on mettait la même débauche d'énergie dans la saine gestion des affaires publiques , ce pays serait très avancé aujourd'hui .
AFDD