Opinions of Thursday, 20 March 2025

Auteur: Akono Zé Descartes

Calixthe Beyala, otage de l'aigreur

Calixthe Beyala Calixthe Beyala

La romancière camerounaise a encore décidé de faire parler d'elle avec une nouvelle sortie controversée. Pendant que le Cameroun est mis en lumière par sa culture au Salon du livre Africain en France, avec la participation de plusieurs grands talents de l'écriture de notre pays et le Ministère des Arts et de la Culture - MINAC, madame Beyala se précipite sur les réseaux sociaux pour lancer une campagne de dénigrement.

Une fois de plus, une fois de trop. Comme dans son habitude de ces dernières saisons, elle a choisi délibérément de mentir sur le Cameroun, dans son post, elle raconte son salon imaginaire à ses abonnés. Dans son salon imaginaire, le stand du Cameroun était "vide orné de quelques maigres livres pour enfants". Non seulement c'est un ignoble mensonge, en plus c'est une insulte pour tous les auteurs camerounais qui ont présenté leurs œuvres dans ce salon, comment peut on sans gêne qualifié de "maigres" le travail des autres, n'est ce pas là justement un manque d'épaisseur.

Il suffit d'aller sur n'importe quelle page où bulletin d'information traitant du sujet pour se rendre compte (images à l'appui) du succès de ce salon et de la marque Cameroun sur le terrain.

Il est malheureux de constater que notre chère sœur s'est jointe a tous ceux qui pensent qu'il faux dénigrer son pays pour avoir l'affection et la sympathie française, qu'elle s'est faite alliée de ceux qui pensent qu'il faut salir son pays parce qu'on serait insatisfait du régime.

La grande sœur s'était très vite vue ministre après un séjour de quelques mois au Cameroun, elle le mérite peut être, c'est à discuter, mais on entre pas au gouvernement par chantage, ni par exercice de sabotage. Il est encore temps de se ressaisir, l'aigreur n'a jamais été bonne conseillère.