Chers Camarades,
Qui ose l’admettre, j’espère que personne ne l’a cru, car Paul Atanga Nji une fois dans son village à Bamenda dans NoSo, pieds nus, tête baissé ,il se repent et s'agenouille devant son chef, une volonté suprême dans la peur d'être damné.

Le 1er octobre 2017, les indépendantistes anglophones des régions du NoSo déclarent symboliquement l'indépendance de l'ancien Cameroun méridional (Southern Cameroons) sous le nom de Federal Republic of Ambazonia (République fédérale d'Ambazonie). Les chefs traditionnels de chez Paul Atanga Nji ont été invisibles pas patriote dans l’action pour condamner cet acte.

Chers Camarades,

On nous a toujours dit que les chefs traditionnels du NoSo jouissent de pouvoirs temporels et spirituels après leur séjour d’initiation de neuf semaines dans la case initiatique. Dans le langage traditionnel, le chef ne meurt pas ; il retourne au royaume de ses ancêtres. Par ailleurs, il est le maître de la terre, à condition de préserver le droit d’usage à tous. Du fait du grand respect qui lui est voué, est en principe celui auquel sont destinés gros gibiers (buffles, phacochères, félins…), peaux de félins, statues d'envergure, tabourets multipodes ou sertis de pièces d'argent, défenses d'éléphants, dents de rhinocéros et de lion, etc.
Ils sont considérés "invraisemblablement" comme les plus forts à tout égard dans la communauté ; et à ce titre, la plupart des sorciers, magiciens, médiums, devins guérisseurs partagent avec lui leurs puissances tout en volant à son secours si besoin.

Chers Camarades,

C’est dans des situations que traversent le NoSo actuellement que les populations ont plus besoin de leur Chef, c’est-à-dire un capitaine, responsable de tout et tous dans sa circonscription. Son rôle, qui découle de son niveau de responsabilité, est très simple : il doit organiser, coordonner et vérifier tout ce qui se passe dans sa circonscription et tout ce qui touche la population, de près ou de loin.

Que remarque-t-on Monsieur Paul Atanga Nji l’inefficacité, l’inertie et des exactions à l’égard des populations qui sont obligés de fuir le NoSo. Selon nos textes de loi, ces chefs Traditionnels encourent des sanctions.

Mais alors à Sangmelima, un chef traditionnel est destitué de ses fonctions par ce ministre de l’Administration territoriale aucun motif n’est connu à ce jour, apparemment, c’est pour faire plaisir à madame Veuve Avomo Essiane Céline Roselyne épouse Motaze. Les bruits nous font savoir que Paul Atanga Nji et Céline Roselyne s’accommodent des amoureuses naïves aventures très tendres.

Pas d’instigation, pas d’incitation, pas d’insurrection, pas d’insubordination Sa Majesté Obame Akono Francky Roger est et demeure le chef traditionnel de Sangmelima I (Etounolinga) dans ce Cameroun pays de droit.

Chers Camarades

Un nombre de chefs traditionnels anglophones du NoSo bien identifiés continuent de déclarer symboliquement l'indépendance de ce territoire qu'il nomme « Ambazonie ». Ces chefs traditionnels sont prêts à tout violenter, la preuve, les habitants, excités dans leur quotidien s’attaquent contre le gouvernement central. Nous attendons que Paul Atanga Nji fasse respecter la loi dans nord-ouest et sud-ouest au lieu de fanfaronner dans les villages de Sangmelima.
Chers Camarades,
Selon l’article 29 : en cas de faute dans l’exercice de leurs fonctions, en cas d’inefficacité, d’inertie ou d’exactions à l’égard des populations, les Chefs Traditionnels encourent les sanctions suivantes :
- rappel à l’ordre ; - avertissement ; - blâme simple ; - blâme avec suspension pendant 3 mois au plus de la totalité des allocations ; - destitution.
Les sanctions disciplinaires qui précèdent ne peuvent être infligées que si le Chef a été préalablement appelé à donner des explications sur son comportement, son inefficacité ou son inertie.

Qu’avons-nous constaté ce 1 octobre 2022. Les Ambazoniens se sont retrouvés dans plusieurs villages des régions du nord-ouest et du sud-ouest, pour célébrer la journée du 1er octobre 2022 avec comme slogan Vive l’Ambazonie dans les foyers.

Dans l’inertie et la complicité des chefs de village, les Ambazoniens brandissaient des armes et les drapeaux de la République imaginaire d’Ambazonie. Ils ont profité pour s’adresser aux leurs. Un homme se faisant appeler King Die Man a appelé les réfugiés et les victimes de la crise anglophone à ne pas perdre espoir. En ces termes :« Nous nous battons et nous ne vous oublierons jamais. ALA qui est dirigé par moi, King Die Man ne vous oubliera jamais. Nous sommes avec vous jusqu’à Buea ».

Les chefs de village anglophones ont répondu par des stratégies de désobéissance civile en organisant des opérations boycott et grèves dans les villages, les établissements scolaires et universitaires.


DIRECTEUR DE L’OBSERVATOIRE DES TEXTES DE BASE DU CAMEROUN