Dans la nuit du 29 janvier 1983, monsieur Vincent Dikoum âgé de 37 ans, cadre à la CAMBANK est sauvagement assassiné par des hommes de main recrutés par son épouse Marinette Ndomè; Il s’agit des dénommés Pouli, Ndzana et Ombouté.
Munis de longs poignards, les trois hommes pénètrent dans la chambre du pauvre Dikoum endormi et l’assassine froidement.
Le forfait commis, Marinette prend le volant pour aller jeter le cadavre de son mari. Elle est accompagnée de ses complices. Les conjurés iront jeter le cadavre de monsieur Dikoum dans le fleuve Sanaga. Le corps est soigneusement attaché à une pierre avant d’être jeté à l’eau ; ce afin d’éviter qu’il ne remonte en surface. Elle a tué son mari pour filer le parfait amour avec son amant, le dénommé Ambang Mbadje Richard.
Aujourd’hui, Marinette Ndomè a purgé sa peine et est libre.
Je vous raconterai cette histoire ce week-end sur Naja TV.
J’ai une pensée profonde ce jour pour les enfants de monsieur Dikoum et de Marinette Ndomè qui ont été traumatisés à vie par ce crime odieux. Ces enfants qu’on croyait endormis, ont vécu l’horrible scène.
Nous savons l’impact désastreux que ce drame a eu sur vos vies. Je n’entrerai pas ici par les détails. Recevez toute mon affection et mon attention. Puisse mon livre vous apporter le réconfort et vous faire prendre conscience que quelqu’un pense à vous régulièrement quelque part. L’oubli est la ruse du diable.
Je raconte cette histoire dans mon livre : rivière de sang.
Rivière de Sang : Enquêtes sur les morts non élucidées qui ont marqué le Cameroun