Me Michelle Ndocki, à la suite de son exclusion au MRC a fait de graves révélations en rapport avec la contestation des résultats de la présidentielle de 2018 dans son pays, expliquant la volonté manifeste des dirigeants du MRC à fomenter une insurrection populaire fondée sur des faits non avérés. Au vu de la gravité de ces déclarations et de nouvelles preuves qu’apportent celle qui était encore il y a quelques temps par certains militants et sympathisants du MRC appelée « avocat beure », n’est il pas possible pour le procureur de la République de relancer les poursuites contre le Pr Maurice kamto et co-accusés ayant bénéficié d’un arrêt des poursuites le 04 Octobre 2019 par le Président Camerounais Paul Biya?
L’ex vice Présidente du MRC, Me Michèle Ndocki, a fait, il y a quelques heures des révélations sur la contestation des résultats de l’élection présidentielle du 07 Octobre 2018 dans son pays le Cameroun dans un entretient avec la journaliste Camerounaise Mimi Mefo. Selon, l’avocate camerounaise et une des dirigeantes du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun-MRC lors des présidentielles de 2018, le Pr Maurice Kamto n’avait aucun élément pour justifier sa victoire. « ce que je dis est que le MRC n’a jamais eu les résultats qui justifiaient que le Président annonce qu’il avait gagné les élections ». En effet, le Pr Maurice Kamto, candidat à l’élection présidentielle du 07 Octobre 2018, arrivé 2ème selon les résultats officielles a plongé le pays dans une crise politique suite à la contestation des résultats des ces élections. Tout d’abord, le lendemain du scrutin, alors même que la consolidation des résultats sur le plan national n’avait pas encore été finalisée que le challenger de l’actuel président camerounais Paul Biya a déclaré devant la presse et donné des ordres à l’administration et à l’armée chose qui sortait du cadre de la propagande électorale mais qui s’apparenterait à une forme de proclamation des résultats. « J’ai reçu mission de tirer le penalty historique. Je l’ai tiré ; le but a été marqué », a déclaré le Candidat Maurice Kamto avant de poursuivre « J’ai reçu du peuple un mandat clair que j’entends défendre jusqu’au bout » pour enfin dire « J’invite le président de la République sortant à organiser les conditions d’une transmission pacifique ». Dans ce discours du lendemain, il laisse entendre que la présidentielle de 2018 a avait abouti à une « une alternance démocratique du pouvoir », pour enfin demander à son concurrent de « mettre le Cameroun à l’abri d’une crise postélectorale dont notre pays n’a pas besoin, car elle compromettrait son avenir. » Alors même que le code électoral en vigueur proscrivait cette démarche tendancieuse et très dangereuse.
Après que le conseil constitutionnel ait vidé le contentieux post électoral et proclamé les résultats qui faisaient du Président Paul Biya le vainqueur avec 71,28% des suffrages valablement exprimés et Maurice Kamto un peu plus de 14, il s’en ait suivi une vive contestation ayant abouti le 26 Janvier 2019 à son arrestation avec certains de ses camarades de parti parmis lesquels Me Michele Ndocki et écroués à Nkondengui et il va faire l'objet d'une enquête pour plusieurs infractions, « rébellion », « incitation à l'insurrection », « l'attroupement », « l'hostilité à la patrie », « le trouble à l'ordre public ». Dans la même veine ses partisans vont saccager l’ambassade du Cameroun en France. Mais à la fin du Grand Dialogue National, le 04 Octobre 2019, le président Paul Biya va décider de l’ arrêt des poursuites judicaires de Maurice Kamto et ses coaccusés. Mais en février 2020, en marge du salon d’agriculture, le Président Français Emmanuel Macron va s’inviter dans la politique interne du Cameroun en déclarant lors d’un échange avec un activiste camerounais avoir demandé la libération du Pr Maurice Kamto. « Je ne veux pas qu'on se voie à Lyon tant que Maurice Kamto n'est pas libéré. Et il a été libéré parce qu'on a mis la pression » Emmanuel Macron le 22 Février 2020. Toute chose qui avait laissé penser que l’Elysée soutenait le Président du Directoire du MRC outre le fait qu’il a été critiqué pour son immixion dans les affaires internes d’un Etat souverain. Près de 4 ans plus tard, au vu des révélations gravissimes de Me Ndocki n’est il pas envisageable pour les autorités judicaires de relancer les poursuites contre le Pr Maurice Kamto pour connaitre ce qui se tramait derrière cette contestation sans fondement avec des immixtions de certains Etats étrangers ?