Selon Jean Paul Pougala, le Cameroun peut faire en sorte qu'il y ait la suppression totale de Visa entre le Cameroun et la Fédération de Russie.
"A l'heure où l'Occident ferme les portes à la Russie, le Cameroun doit pouvoir en profiter pour attirer les capitaux et les expertises de la Russie dans de nombreux domaines comme les hydrocarbures, l'agriculture, etc. et instaurer une nouvelle forme de coopération gagnant-gagnant avec la Fédération de Russie.
Cette jeune africaine est une des journalistes de télévision d'information continue (Moscou 24) les plus suivies de la Fédération de Russie.
De plus en plus d'africains trouvent leur bonheur en Russie et s'installent donc dans ce pays.
Depuis 2015, l'institut d'études géostrategiques (ieg) que je dirige travaille en diplomatie parallèle afin de supprimer les visas entre le Cameroun et la Fédération de Russie.
L'objectif est de permettre à nos jeunes de profiter d'une future intensification des relations entre la Russie et l'Afrique, pour se former, se charger d' expériences techniques et technologiques surtout dans le domaine de la production des fertilisants et des semences agricoles.
C'est ce que beaucoup de jeunes étudiants africains ont pris et postulent plutôt pour aller étudier en Russie plutôt qu'en occident.
Si un jour, l'initiative de suppression totale des visas entre la Russie et le Cameroun devait aboutir positivement, ce sont les respectifs pays qui annonceront la bonne nouvelle.
Notre rôle se limite à inciter nos jeunes à ne pas tomber dans le piège de la haine de l'occident contre la Russie et de montrer à nos gouvernements ce qu'ils ont à gagner en s'ouvrant toujours plus à la Russie.
C'est depuis 2011, que ieg, cherche à convaincre la Russie de faire du département de Campo, dans le Sud du Cameroun, un deuxième Baïkonour d'où faire les lancements des fusées russes, vue notre proximité avec l'équateur.
Peut être que cela n'aboutira jamais. Mais nous aurons au moins eu l'audace d'essayer".