Lisez ce court aperçu biographique : " Toussaint-Guillaume Picquet, comte de La Motte dit La Motte Picquet, né le 1er novembre 1720 à Rennes (Ile-et-Vilaine) et mort le 10 juin 1791 à Brest, est un officier de marine français du XVIIIe siècle.

Au cours d'une carrière de plus de cinquante ans, sous les règnes de Louis XV et Louis XVI, et pendant la guerre de Sept Ans et la guerre d'indépendance des États-Unis, il prit part à 28 campagnes. Respecté et craint par ses adversaires, il n'hésitait pas à engager le combat lorsque ses forces étaient bien inférieures. Commandeur (1780), puis grand'croix de l'ordre de Saint-Louis (1784), il décède au début de la Révolution française. "

Franchement, comme un cheveu dans la soupe, où est le lien entre cet illustre français et le Cameroun ? Que fait-il à Douala ?

C'est à croire que nous sommes décidément des prisonniers volontaires. Personne ne vous a demandé de l'honorer ! Dans son pays, oui, c'est exaltant. Mais à Douala, où l'histoire nous renseigne sur le génie et la bravoure de mille figures, vous n'avez rien trouvé à baptiser ?

Avec ça, vous envoyez un citoyen qui s'oppose à ces ignominies en prison ! Eternels paradoxes du pays de Um Nyobe.

Si l'on veut que les camerounais se réconcilient sincèrement avec les ex-puissances coloniales, il faut d'abord, et c'est à minima, privilégier dans nos villes et campagnes, l'honneur à nos figures historiques, lieux de mémoire et symboles.

Il n'y a de sentiment anti... que lorsque prospère l'injustice, le flou, l'absence de transparence, la négation des faits graves de l'histoire, les coteries entre dirigeants et des absurdités comme l'absence de monuments camerounais dans des grandes villes constellées de références à l'Occident.
Changez et vous verrez !