Opinions of Friday, 11 March 2022

Auteur: Boris Bertolt

Cameroun : la mafia orchestrée par les Maires et régulateurs dans le secteur de la publicité enfin mise à nu

C'est une véritable mafia C'est une véritable mafia

Les communes et les communautés Urbaines (Mairie De Ville) du Cameroun continuent d'exiger aux Régisseurs de publicité et annoceurs des taxes et redevances sans base légale, se rendant coupable d'abus de pouvoir, d'extorsion de fond et même de détournements de fonds avec la complicité des usurpateurs apparus dans le domaine de la publicité.

Un grosse mafia s’est installée au Cameroun entre les Maires et des 'Regulateurs' sous le silence complice des autorités

Tenez par exemple la loi sur la fiscalité locale indique en son article 3 alinéa 1 que : « une collectivité territoriale ne peut percevoir un impôt, une taxe ou une redevance que s’il (elle) est créés (e) par la loi, votés (e) par l’organe délibérant et approuvés (e) par l’autorité compétente ».

Les préfets qui s'amusent et continuent de 'signer sans lire' des délibérations sur des taxes et redevances inexistantes sont complices et s'exposent à la rigueur de la lois.
la LOI N° 2006/018 DU 29 DECEMBRE 2006 REGISSANT LA PUBLICITE AU CAMEROUN dispose que : «L'Etat assure la régulation du secteur de la publicité et exerce un contrôle sur ses activités publicitaires par le biais du ministre chargé de la publicité, avec le concours du Conseil National de la Publicité ».

Sur quelle base légale les Maires présentent les enfants de leurs amis dans certains cas et leurs amis dans d'autres comme 'Régulateurs'. De plus, la LOI N° 2009/011 DU 10 JUILLET 2009 PORTANT REGIME FINANCIER DES COLLECTIVITES TERRITORIALES DECENTRALISEES énonce à l’article 83 que: « Les services publics régionaux ou communaux qui relèvent des prérogatives de puissance publique ne peuvent faire l’objet d’une gestion déléguée» ;

En 2021, on a vu celui de Yaoundé. Prétendu 'régulateur’ aller jusqu'à engager les desafichages des campagnes se rendant coupable de l’infraction de destruction prévue et réprimée par les articles 74 et 316 du code pénal camerounais.
Le premier ministre devrait mettre un terme à cette cacophonie.
J'y reviendrai.

Ainsi va la République