Votre réticence à reconnaître les mérites des autres trahit une forme de solipsisme, comme si vos propres réalisations étaient menacées par l'existence de réussites extérieures. C'est le cas avec Marc Brys, qui vient de qualifier le Cameroun pour la CAN avec deux matches d'avance.

L'histoire récente de notre équipe nationale est éloquente : la Namibie nous a infligé une défaite humiliante, la Guinée nous a ridiculisés à la CAN malgré son infériorité numérique, et en 2021, la Sierra Leone a contribué à l'élimination de l'Algérie au premier tour de la CAN au Cameroun. Ces exemples illustrent la contingence du football, où la force et la faiblesse sont des notions relatives.
Aussi modeste que semble être l'équipe adverse, toute victoire a son mérite et il faut le reconnaître.

C'est là que réside la dialectique du respect, qui nous invite à dépasser notre égocentrisme et à reconnaître la valeur des autres.
Votre attitude essentialiste, qui réduit les réussites à des circonstances extérieures, est une forme de réductionnisme qui ignore la complexité du réel. Marc Brys et son équipe ont réussi à battre leurs adversaires, et cela doit être salué comme un exploit en soi.

Il est temps de dépasser cette logique binaire et de reconnaître les mérites de chacun. Le respect et la reconnaissance sont des vertus qui nous élèvent tous, en nous permettant de transcender nos égoïsmes et de nous inscrire dans une communauté de valeurs partagées.