Plusieurs habitants de la capitale politique du Cameroun ont été privés d’image Canalsat ce dimanche en début de soirée alors que leur équipe de football féminin entamait la coupe d’Afrique des Nation –CAN. Cette situation qui est systématique intervenant à la moindre pluie, permet de se demander à quoi ça sert de payer les images si à la moindre pluie le client en est sevré ? Ou bien Lorsque l’abonnement est arrivé à épuisement il est imposé aux consommateurs camerounais de visionner les chaines chinoises et pas les chaines locales comme dans d’autres pays ?

Les produits que l’opérateur français de télévision par Satellite commercialise au Cameroun et dans plusieurs pays du monde, commencent sérieusement à fâcher certains consommateurs des tropiques et notamment au Cameroun. Alors que plusieurs étaient devant leur petit écran ce dimanche pour voir le match Cameroun-Zambie comptant pour le premier Match de poule de la Can Féminine qui se joue en terre marocaine, une pluie survint dans plusieurs quartiers de Yaoundé, notamment la plupart des quartiers Ouest de la capitale politique du Cameroun. Situation qui a automatiquement coupé les images de toutes les chaines y compris la chaine de télévision Nationale du pays sollicité par les millions de camerounais qui diffusait le match en direct. Cette situation est quasi systématique pourtant, il semble que ce désagrément ne soit pas mentionné dans la notice d’abonnement.

Pour un pays comme le Cameroun, dont une grande partie de son territoire est en zone équatoriale est dont la saison de pluies dure de 7 à 9 mois l’an, il est fort déplorable de payer des abonnements très onéreuses et ne pas avoir un service optimal.

Plus grave encore, une dizaine de chaines locales sont dans les bouquets Canalsat pas gratuitement. Certaines informations font état d’environ 3,5 millions de FCFA déboursé en moyenne par mois par chaque promoteur sans compter les millions d’abonnements dans le pays qui oscillent entre 5000 et 20000 FCFA le mois. Mais lorsque le client n’a pas renouvelé son abonnement, il n’a droit gratuitement qu’aux chaines francophones chinoises. Alors que dans certains pays notamment dans les îles Comores, les abonnés dans ce cas de figure ont droit à toutes les chaines locales. Cette multinationale aurait tout au moins dû permettre dans de telles circonstances d’avoir au moins les chaines CRTV dont le contribuable paie déjà la redevance audiovisuelle tous les mois mais rien. Que se passe-t-il réellement dans les bouquets Canalsat ? Il devient urgent que cette multinationale clarifie cette situation auprès de ses millions d’abonnés dans le pays. Les chaines locales reçoivent t’ils des retombées auprès de celui-ci ? Pourquoi à la moindre adverse de pluie, les abonnées doivent être privés des images et pourquoi dès l’épuisement de l’abonnement mensuel les abonnés ont droits aux chaines francophones chinoises et non camerounaises ? Autant de questions qui fâchent.