Opinions of Tuesday, 7 August 2018
Auteur: Investigation N°096
Sur la démilitarisation demandée par les pro-sécessionnistes à l’état
L’armée nationale a le droit de se mouvoir sur toute partie du territoire et d’y installer un bataillon en tant que de besoin. Il ne revient pas à des rebelles séparatistes de dicter à un Etat ce qu’il doit faire de ses troupes. Les militaires sont des magnans instruits qui ne s’attaquent pas aux innocents. Démilitariser les zones troubles à l’instant, veut dire abandonner les villes et villages de la république entre les mains des meurtriers qui vont profiter de l’aubaine pour perpétrer d’autres crimes et
larcins. L’armée est la gardienne du Temple de la partie contre tout individu qui porte atteinte à son intégrité territoriale ou institutionnelle. Un citoyen honnête n’a point peur de la présence militaire autour de sa maison. Comment peut-on demander à un soldat de la nation de quitter la frontière ou le territoire qu’il a la charge de défendre contre toutennemi ! Démilitariser à présent c’est prendre le risque regrettable
d’abandonner notre vie à la disposition des bandits de grands chemins qui veulent charcuter notre territoire. Ils trouveront là une bonne occasion
pour égorger le maximum possible des populations paisibles sans défense et sans vigile. Les rebelles sont des puissances illégitimes. Les magistrats de la cité se chargeront de les gracier ou de les condamner.
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Sur la demande de libération des prisonniers sécessionnistes
Tout se passe comme si le cardinalpolitique nous demandait une fois de plus de libérer Barrabas pour qu’il aille s’entendre dehors avec Judas Iscariote
pour chercher à tuer la mémoire glorieuse de Jésus sur cette terre. Ce Père-politicien oisif oubliet-il que les Nelson Mandela, Mahatma Gandhi, Martin Luther King… ont tous négocié étant en prison alors qu’ils étaient incarcérés par leurs « ennemis politiques » ! Pourquoi exiger qu’on relâche absolument le rebelle AyukTabè et ses complices avant sa « conférence »
exclusive « Anglophone ». Le pâtrecardinal qui s’ennuie au chômage at-il
mesuré les risques et les conséquences novices de cette libération en « corvée libre » qu’il veut offrir gracieusement aux prisonniers en détention judiciaire! Eh bien, les groupes armés séparatistes pourront ouvrir le feu sur les gardiens de prisons en route, comme ils l’avaient déjà fait contre le convoi du ministre de la défense dans cette zone. C’est une erreur fatale à ne pas commettre car la place d’une d’un délinquant sécessionniste c’est en prison comme c’est le cas pour les schismatiques armés d’Irlande du nord de la IRAau royaume uni britannique, ou pour ceux de la corse (France) qui
avaient assassinés Feu le préfet Erignac. Dans tous ces cas cités ci-dessus,
c’est le bagne ou l’exil ; et c’est le sort que subi actuellement le chef
séparatiste catalan Carles Pudgemont en fuite. Il n’y a que au Cameroun
notre chère patrie qu’on veut expérimenter ce qu’on n’a jamais vu
ailleurs sur cette terre, c’est-à-dire, dérouler le tapis rouge aux sécessionnistes ou les caresser dans le sens du poil d’un chat inoffensif.
Le projet de conférence générale “anglophone” à Buea : un subterfuge dangereux de contamination des tièdes du sud-ouest au sécessionnisme
destructeur en route.
Tous les anglophones ne sont ni les séparatistes, ni des fédéralistes. Les
sécessionnistes armés s’imposent dans les villages par la peur et la terreur
contre les populations non-alignées. Et le rapport à ces deux formes de déviances politiques n’est pas le même à tous les endroits. La base de sécessionnisme est dans le Nord-Ouest et on se demande comment des gens à l’agenda caché demandent à tenir une “conférence” plutôt dans une ville relativement pacifique et très hostile au séparatisme dit «ambazonien». Pourquoi insister sur Buea alors qu’il y a Bamenda et aussi le village de AyukTabé ou de monsieur TumiWiyghantous deux originaires du nord-ouest. Les populations de Buea et ses environs ne veulent pas d’une “ambazonie”, mais on veut les emballer et les enrôler par la ruse cardinale en tenant une réunion sensible et ambiguë dans leur terroir à tout prix. Il faut laisser les habitants du sudouest tranquille. Car ces bons enfants de la république s’opposent au sud-ouest et on voit comment les séparatistes les traitent de timides tout en les condamnant à la torture et à la mort tragique. Accepter que Buea abrite la fameuse conférence insidieuse contribuera à étendre davantage le spectre du sécessionnisme sur un terrain hostile à leur actions funestes. Tenir un tel conclave à Buea serait aussi donner à des esprits malins ce qu’ils n’ont pas pu avoir par les armes. Notre prêtre-cardinal partisan voudrait peut être sans le savoir transformer le sud-ouest en un théâtre en feu et ingouvernable. On sait aussi que les «ambazoniens» avaient déclaré Buea, comme Capitale de leur virtuel Etat qu’il comptait arracher par la force au reste du pays.
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Il ne revient pas à Buea de subir les affres probables qui pourraient advenir au cours d’une telle suspecte assise. Pis encore, le cardinal y invite uniquement des « purs anglophones » et laisse de côté le journaliste
Peter ESSOKA qui est “anglo” de Bonabedi et Feu le professeur Gotlieb Monekosso qui est “anglo” de Ndibombari ne pouvait même pas être autorisé à participer à la réunion du cardinal discriminant universel s’il était encore vivant. Du n’importe quoi. Pourquoi ne pas dénommer cette réunion «conférence de dialogue et de paix».
Comment sortir de l’escalade de la crise sécessionniste dite anglophone?
-Il faut prendre en compte toutes les trois tendances en présence, et éviter
que les sécessionnistes par la force de leurs armes ne dictent leur volonté tyrannique au reste des populations. Les citoyens partant pour l’Etat unitaire décentralisé effectif ont leur mot à dire dans cette affaire.
-Il faudrait que de cette conférence, les acteurs des trois délégations
soient autour de la table du cardinal et que au moment venu se rendent
distinctement à Yaoundé le jour à une rencontre conclusive se tiendrait dans la capitale de la république
- Le principe de l’unicité territoriale doit être prioritaire dans toutes les démarches futures. On ne saurait avoir deux nations dans un seul pays. Et l’ordre territorial de tout Etat est un intérêt suprême.
- Les rebelles doivent déposer les armes et se rendre à la justice. Elle
seule délibérera. Aussi, seule l’armée nationale a le pouvoir légitime de
posséder armes et munitions.
- La justice doit suivre son processus normalement et que les incarcérés
feront valoir leurs arguments à la conférence qui arrive par des moyens de communication même s’ils sont en prison ou dans les media divers comme le font leurs devanciers codétenus dans les geôles. On connait des bannis et bagnards qui pondent des lettres tous les jours du fond de leur taule.
Enfin, les composantes de l’opinion dite « anglophone » sont divergentes et ce cardinal gagnerait par rapport à l’histoire et la gloire à préserver avec ses futurs Co-panélistes l’esprit de l’unité sacro-saint de notre Etat un et indivisible.