Dans une tribune publiée il y a quelques jours, l'activiste camerounais Armel Stéphane a partagé une liste d'entreprises créées par l'ancien président du Cameroun Ahmadou Ahidjo et que son successeur Paul Biya a menées à ses pertes par la mauvaise gouvernance. L'auteur de la tribune invite les jeunes à lire le texte qui leur permettra de mieux connaitre Biya, avant de le juger.
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"Les africains partaient du Ghana, Cote d’Ivoire, Liberia pour venir chercher le travail au Cameroun. Ce pays était un modèle de développent industriel, si Paul Biya avait simplement maintenu le cap, le pays serait autant industrialisé que Taiwan." Déclare un ancien cadre à la SOCAR.
En libéralisant le secteur privé, le Cameroun produisait pratiquement tout ce qu’il consommait, avec les Batoula, groupe Fotso, Kadji, l’empire Koloko (BTP), usines de fabrications de vélos, motos, fabrication des vices, etc…, plus de 100 entreprises privées ont fermé sous l’ère Biya.
La liste d’entreprises créées par Ahidjo et fermées par Biya
La SOCAPALM vendue par Paul Biya au groupe Socfin et Bolloré, ces repreneurs ont fait de cette structure, un sentier de l’esclavage moderne dénoncé par les medias nationaux et internationaux.
Hevea-Cameroun (HEVECAM) vendue par Paul Biya à Socfin.
La Société d'expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua (SEMRY) sauvée plusieurs fois de la faillite, elle vit aujourd’hui sous perfusion par le budget de l’état.
La société sucrière du Cameroun (SOSUCAM) vendue par Paul Biya.
La SODEBLE (Société de développement du blé du Cameroun) détruite et fermée par Paul Biya.
La Société des tanneries et peausseries du Cameroun (STPC) détruite par le régime Biya.
La Société camerounaise des engrais (SOCAME) détruite par le président Biya.
Ateliers Graphiques du Cameroun (AGRACAM) en faillite.
Jacques FAME NDONGO Journaliste, professeur d’université, Ministre était en 1972 Chef de la rubrique nationale à l’Agence Camerounaise de Presse (ACAP). Il y restera jusqu’à sa dissolution en étant par ailleurs responsable de la coordination de la rédaction française de Cameroon Tribune.
Cameroon Airlines (CAMAIR) en faillite.
(CAMSHIP) Cameroon Shipping Lines en faillite.
Cameroon Sugar Company (CAMSUCO) en faillite.,
Centre national d'assistance aux petites et moyennes entreprises (CAPME) en faillite
Cellulose du Cameroun (CELLUCAM) en faillite.
(CEP) Caisse d’épargne postale en faillite.
Direction Générale des Grands Travaux (DGTC) en faillite.
Mission de développement des cultures vivrières (MIDEVIV) en faillite.
Office National de Commercialisation des Produits de Base (ONCPB) en faillite.
Office national de participation au développement (ONPD) en faillite.
Régie Nationale des Chemins de Fer du Cameroun (REGIFERCAM). Avec la Regifercam, les camerounais vivant à Bassa pouvaient aller travailler paisiblement à Bonaberi. Les populations du Moungo pouvaient se déplacer par train pour Douala, aujourd'hui c'est impossible car en faillite.
Société camerounaise des sacheries (SACHERIE) en faillite.
Société Camerounaise de Publication (SCP) en faillite.
Société d’Études pour le développement de l'Afrique (SEDA) en faillite.
Société Nationale des Eaux du Cameroun (SNEC) bradée par Paul Biya dans un pays ou chaque département porte le nom d’un cours d’eau, aujourd'hui elle appartient à un fond d'investissement étranger et s'appelle la CDE (camerounaise des eaux).
Société Camerounaise Du Droit D'Auteur (SOCADRA).
SODERIM (Société de Développement de la Riziculture dans la plaine des M'Bo) en faillite
SONAPOST Société Nationale des Postes; Société des Transports urbains du Cameroun en faillite.
(SOTUC) en faillite.
(FODIC) Fond national du développement de l’industrie cinématographique en faillite.
Fonds National de Développement Rural (Fonader), en faillite.
Le Fonds de garantie pour la petite entreprise (Fogape) en faillite.
La Banque Camerounaise de Développement (BCD).
Le Crédit Agricole du Cameroun (CAC).
(FONDECAM-PME) Fonds pour le développement et le financement des activités des petites et moyennes entreprises.
Au total ça fait 34 entreprises coulées par la gouvernance de Mr Biya depuis bientôt 40 ans avec au passage plus de 200 000 emplois supprimés".