Anatole Mvena est un homme d'expérience qui réfléchi par sept fois avant d'ouvrir la bouche pour sortir des paroles de sagesse.
Le jugement de celui qui est unanimement reconnu comme un politologue spirituel sur le président de la République rejoint celui des chefs traditionnels des régions de la forêt (Centre, Sud et Est) qui ont élevé le chef de l'Etat à la dignité supérieure de Nnom Ngii c'est-à-dire de maitre suprême de la sagesse millénaire des peuples de la forêt.
Parce que Paul Biya travaille avec un sens élevé responsabilité pour le bien de ses " chers compatriotes ". Et depuis toujours. Le patriarche de New-Bell est clair : " le président Biya n'est pas rentré au pays en aventurier. Dans les années soixante, sitôt sa scolarité achevée, il a rejoint le Cameroun pour participer à l'édification d'un Cameroun meilleur.
Il n'a pas imité certains qui ont changé de nationalité, traitant le pays de leurs ancêtres de tous les noms d'oiseaux : il n'a pas imité d'autres qui, ayant pris leur retraite dans leur pays d'accueil, pensent que la seu le place qui sied à un retraité de l'occident, est la présidence de la République. Il est rentré dans son pays en camerounais responsable.
Il avait déjà à cette époque-là, depuis le lycée général Leclercq, à en croire ses anciens camarades de classe, une idée précise de ce serait le Cameroun, si sa génération venait aux affaires ". Et, sa venue, incontestablement, a apporté l'ère des lumières. La fin des lois d'exception, le retour à la démocratie véritable, la liberté d'expression, la libéralisation d la vie économique d'aller et de venir à l'intérieur comme hors des frontières nationales... le vrai décollage du Cameroun dans la paix. Mais si le pouvoir lui a été transmis de manière pacifique, affirme Anatole Mvena, ce pouvoir va lui attirer des pires ennuis : " ses adversaires devinrent ses plus impitoyables ennemis.
Ironie du sort, ce sont ceux-là mêmes qui trônent à ses côtés aujourd'hui ". En fait, le président de l'Asnatredep soutient que par la grâce de Dieu qui lui a donné le pouvoir, aucune force ne peut déloger Paul Biya de la magistrature suprême du Cameroun. La preuve en a été faite, assure-t-il. Les séditions, les félonies, les crises économiques, les remous sociaux, et même aujourd'hui les guerres aux frontières nationales ont été mises à contribution à cet effet, en vain.
" Notre champion est toujours aux affaires ", clame Wambé Nté, non sans ajouter que c'est Dieu qui a donné, c'est Dieu seulement qui reprendra pour donner à un autre, le moment venu. Et ce moment n'est pas encore arrivé. Alors, " le débat sur les élections, sur la démocratie, sur la limite d'âge, sur la limitation des mandats, toutes ces discussions ne sont pas vaines ; elles participent de ce que les occidentaux appellent la liberté d'expression ", et c'est tout.
Pour le reste, Anatole Mvena est catégorique : " Paul Biya est l'homme de pouvoir, il est né dans le pouvoir. 237online.com Rien ne sert de courir. C'est lui qui passera le pouvoir de manière pacifique à son successeur selon la méthode camerounaise de passation de pouvoir, un point c'est tout.
Et pour être plus complet sur Paul Biya, Anatole Mvena soutient que celui-ci est un panafricaniste de la même lignée que Nkrumah, Sankara, ou encore des nationalistes du terroir tels Um Nyobe, Ernest Ouandié, Douala Manga Bell.
La preuve s'il en était besoin, tousles grands dossiers qui engagent l'Afrique et le monde contemporain en général portent en toile de fond la signature incontournable de l'homme de foi, l'homme d'amour, l'homme de construction Paul Biya.