Opinions of Wednesday, 29 June 2022

Auteur: www.camerounweb.com

Cherté de la vie : trois décisions inédites prêtes à être signées par Biya sur avis de Ngoh Ngoh

Paul Biya et son collaborateur direct Ferdinand Ngoh Ngoh Paul Biya et son collaborateur direct Ferdinand Ngoh Ngoh


• La vie est de plus en plus chère au Cameroun

• La hausse des prix des produits de première nécessité inquiète

• Le gouvernement a des propositions prêtes à signer

Depuis la guerre entre la Russie et l’Ukraine, les prix des produits de grande consommation ont flambé dans la majorité des pays africains. Au Cameroun, le mal est encore plus visible et les populations vulnérables sont au bord de l’implosion.

Le président du Front des démocrates camerounais (FDC) a alors pris sa plume. Le Camerounais, en bon citoyen désireux d’aider le gouvernement en place à lutter contre la cherté de vie, a fait trois (03) principales propositions à Paul Biya et son collaborateur direct Ferdinand Ngoh Ngoh.

En tant que parti politique républicain, nous pensons qu’il faut agir globalement et en urgence. Voici quelques propositions:

1- Au lieu de mettre l’accent sur les importations dont les coûts sont très fluctuants, les moyens peuvent être affectés à travers aux communes en collaboration avec les services du MINADER, du MINDCAF, du MINJEUN, DU MINESEC, DU MINTP, DU MINCOMMERCE, pour, dans les 04 prochains mois, à travers un programme spécial de production des produits de premières nécessités axés sur les céréales (blé, maïs, haricot, riz, pomme de terre, tournesol…).

Des jeunes scolarisés et non scolarisés qui se mettent derrière leurs institutions, la logistique matérielle de l’Etat et des Collectivités territoriales décentralisées pour cultiver des milliers d’hectares d’aliments, encadrés par des spécialistes, comme réponse patriotique à apporter au problème de famine qui nous guette.

2- Des greniers nationaux par région, gérés à la fois par la protection civile et les Conseils régionaux seraient mis sur pieds pour organiser la conservation et la disponibilité de ces aliments produits au bénéfice des populations sur toute l’étendue du territoire.

3- Les entreprises nationales et privées pourraient s’approvisionner ou même passer des commandes supplémentaires à ces vastes exploitations agricole, piscicole, d’élevage etc. et le Cameroun ne serait pas obligé de dépenser des milliards en devises chaque année.

En misant sur les cultures dont le cycle de production est de 3-4 mois, on peut même produire pour 2 ans en attendant d’entériner cette façon de faire propre à chaque pays responsable.

Pour une fois, ces mesures militeraient pour sortir le Cameroun des politiques de production fonctionnelles égoïstes jusqu’ici mises sur pieds, et on pourrait réorganiser l’énergie de notre jeunesse qui continue de chercher des emplois dans un pays aux potentiels immenses.