Si le président Bongo avait choisi un candidat jeune, en forme et intègre pour représenter le PDG (Parti Démocratique Gabonais) on n'en serait pas là c'est sûr.
Voilà les conséquences lorsqu'on se croit indispensable, lorsqu'on pense que l'État est une propriété privée ou familiale.

Les prochaines heures seront très critiques pour le Gabon, il est clair que les factions armées favorables à la famille Bongo vont essayer de riposter pour la conservation du pouvoir, et c'est là le plus DANGEREUX.

Beaucoup ont dit que le président Ali Bongo n'était plus opérationnel et que au fond c'est son épouse et quelques proches du palais qui géraient le pouvoir... Tout ceci , il faut le dire exaspère.

Dans tout ce désordre qui commence et qui ne va pas s'achever tout de suite , j'ai une pensée pour le peuple gabonais, coupé du reste du monde depuis une semaine, et qui vit le martyr dans ce pays frère transformé en "prison".
J'ai aussi une pensée pour les autres présidents d'Afrique Centrale… Vont-ils agir/réagir ? Et comment ?

Sont-ils eux-mêmes en sécurité dans leurs pays ? Puisqu'ils sont tous à au moins 40 ans au sommet d'un pouvoir très souvent "FAMILIAL".

J'ai également une pensée pour le président Macron , on a coupé les gabonais du reste du monde, il n'a rien dit , j'imagine son embarras actuellement… Va-t-il condamner ce coup de force ? Attendons de voir.

Prions pour le Gabon, prions pour les gabonais et surtout pour l'immense communauté camerounaise qui vit dans ce pays frère.