Opinions of Tuesday, 16 October 2018

Auteur: KENMEUGNE SERGE MITERAND

Climat post-électoral: cri de détresse d'un membre du MRC au Gabon

Les camerounais ont voté pour la présidentielle le 7 octobre. Les camerounais ont voté pour la présidentielle le 7 octobre.

Cher(e)s camarades ! Après la résistance farouche que nous avons opposé au premier secrétaire de l’ambassade du Cameroun au Gabon pour lui imposer de dépouiller les urnes en public et publié les résultats mondovision, celui-ci serait déterminer à avoir notre tête à tous les prix. Tenez par exemple, alors que les élections se sont terminés à 18h, c'est à 05h19mn le lendemain que le premier secrétaire par ailleurs point focal de Elecam au Gabon a finalement accepté de dépouiller publiquement et proclamer les résultats qui ont donné le professeur Maurice Kamto gagnant avec 1246 voix contre 719 pour le parti au pouvoir.

Il faut noter que pendant toute la nuit il nous convoquait à des réunions, ils m'ont proposé des millions et même les villas prêt pour que je le laisse procéder à sa manière, c'est-à-dire aller procéder aux dépouillements dans son bureau. Ce que j'ai catégoriquement refusé. Il faut noter que le parti au pouvoir n'a jamais perdu les élections au Gabon. Le premier secrétaire qui déjà très arrogant vis cela désormais comme un échec cuisant et une atteinte à sa personnalité. Il est désormais décidé à me faire payer le prix, cela par tous les moyens.

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Pour justifier l'échec de son plan politique à sa hiérarchie à Yaoundé selon les sources bien introduites, il nous a présentés comme la personne qui a tout orchestré. D’après nos sources il a dit dans son rapport que j'avais déboursé 6 000 000fcfa pour distribuer 10000fcfa à tous ceux qui ressortaient avec le bulletin de Paul Biya. Il a reçu de Yaoundé et des services secrets des ordres pour me coller le motif de financement de terrorisme. Aujourd'hui même, j'ai été convoqué à l’ambassade pour une sois disant réunion avec l’ambassadeur, je ne pouvais me présente car ils cherchent tout moyen pour m'arrêter.

S'il vous plaît camarades faite quelques choses pour moi car ma vie est menacée au Gabon. Parlez sur les médias, lors des conférences de presse, et surtout si vous pouvez faire intervenir quelqu'un pour qu'il soit une protection pour nous. Ils sont capables de tout et je suis désigné comme la cause de l'échec du RDPC au Gabon. Prenez ce que je vous dis au sérieux, car le président par intérim du parti au pouvoir ici au Gabon à une milice armée qui lui est fidèle. Je crains pour ma vie. Soyez de notre côté en moment décisif.

Le secrétaire départementale de la fédération MRC au Gabon

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